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Le mouvement Barakat est né
Publié dans El Watan le 03 - 03 - 2014

«C'est un mouvement citoyen pacifique et autonome, qui rejette le 4e mandat et milite pour l'instauration d'un véritable régime démocratique en Algérie», explique le mouvement Barakat dans une déclaration rendue publique hier, au lendemain de la manifestation violemment réprimée à Alger. Les animateurs de ce mouvement réaffirment leur détermination à porter encore plus fort et de manière pacifique la contestation, en dépit du déploiement de la machine répressive. «En dépit de cette vague de répression, le mouvement Barakat réaffirme son attachement à la lutte pacifique en vue de jeter les fondements d'un ordre démocratique, régi par l'Etat de droit», peut-on lire dans la déclaration.
Le mouvement est né au lendemain de l'annonce par procuration de la candidature de Abdelaziz Bouteflika, 77 ans, pour briguer un 4e mandat présidentiel successif. Ce mouvement, qui commence à prendre forme et à se structurer, a vivement dénoncé la répression policière. «Les pratiques arbitraires auxquelles se sont livrées les forces de l'ordre constituent une violation des législations les plus élémentaires garantissant le droit à la liberté d'expression et d'opinion», a condamné le mouvement, qui se réserve «le droit d'engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces dépassements, qui sont l'expression d'une dangereuse dérive autoritaire».
Près de cent manifestants ont été brutalement interpellés et emmenés dans plusieurs commissariats de police. «L'action de protestation organisée ce samedi 1er mars 2014 devant la Fac centrale, à Alger, s'est soldée par des dizaines d'interpellations de citoyens qui ont pris part à ce rassemblement et entendaient simplement exprimer leur opinion de manière pacifique, un droit garanti par la Constitution», rappelle le mouvement Barakat.
De nombreux partis politiques et autres personnalités nationales ont vivement condamné la brutalité policière, appelant au respect des libertés démocratiques et à l'exercice d'un droit pourtant constitutionnellement consacré. Ces opposants comptent, en tout cas, élargir la contestation, jugeant que le rejet du 4e mandat est profond dans la société. «Il y a une lame de fond qui se forme», assure un des initiateurs du mouvement Barakat.
Si, pour le moment, seules quelques poches de résistance se forment pour s'opposer au passage en force auquel s'emploie le pouvoir, il est certain que l'indignation, certes passive, est nationale.


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