«L'Algérie est dans une impasse », s'accordent à dire plusieurs acteurs politiques. Cette impasse se constate à travers plusieurs indices politiques, économiques et sociaux, mais également à travers un élan de manifestations de protestations contre le 4e mandat de Bouteflika au prochain scrutin du 17 avril. La société civile s'organise et se mobilise à travers notamment la Toile qui devient le seul lieu d'expression libre. «L'Algérie est dans une impasse », s'accordent à dire plusieurs acteurs politiques. Cette impasse se constate à travers plusieurs indices politiques, économiques et sociaux, mais également à travers un élan de manifestations de protestations contre le 4e mandat de Bouteflika au prochain scrutin du 17 avril. La société civile s'organise et se mobilise à travers notamment la Toile qui devient le seul lieu d'expression libre. Si Facebook et Twiter ont contribué à faire basculer plusieurs systèmes politiques durant les printemps arabe, ces deux réseaux sociaux restent pour les Algériens un véritable moyen pour appeler à une plus grande mobilisation contre le 4e mandat de Bouteflika. C'est notamment le cas du Mouvement « Barakat » qui a investi la toile avec des déclarations et information par rapport au rassemblement tenu avant-hier à la place Audin à Alger. D'après ce collectif ayant constitué ce mouvement « le rassemblement a été une véritable réussite, et précise, pour parer à toute manipulation politique, qu'il s'agit d'un mouvement citoyen pacifique et autonome qui rejette le quatrième mandat et milite pour l'instauration d'un véritable régime démocratique en Algérie », réitérant leur appel aux « citoyens à se mobiliser autour de cette initiative ». L'action de protestation organisée ce samedi devant la Fac centrale à Alger, s'est soldée par des dizaines d'interpellations de citoyens ayant pris part à ce rassemblement, alors qu'ils « entendaient simplement exprimer leur opinion de manière pacifique, un droit garanti par la Constitution » précise le second communiqué du mouvement « Barakat ». Selon les premières informations recueillies par le Mouvement "Barakat" « les personnes appréhendées ont été dispatchées sur plusieurs commissariats dont 25 à Baraki, 16 à El-Harrach, 7 au commissariat du boulevard Che Guevara, 6 à La Cité des Anassers, 5 à Cavaignac, 10 à Chéraga, et 1 à Bab-Jedid ». D'après le mouvement Barakat « 17 autres personnes ont été conduites au commissariat de Zéralda », précisant que « Plusieurs membres du mouvement Barakat étaient au nombre des militants arrêtés ». Le mouvement Barakat dénonce par la même occasion la brutalité dont ont fait l'objet les citoyens et citoyennes appréhendés « Beaucoup parmi eux ont été retenus dans les commissariats pendant plusieurs heures, sans motif légal. Certains camarades ont vu leurs téléphones portables et leurs papiers d'identité confisqués », souligne la même source. A ce sujet le mouvement Barakat souligne que « L'ensemble de ces pratiques arbitraires auxquelles se sont livrées les forces de l'ordre constituent une violation des législations les plus élémentaires garantissant le droit à la liberté d'expression et d'opinion » et ce mouvement « se réserve le droit d'engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces dépassements qui sont l'expression d'une dangereuse dérive autoritaire ». Plusieurs personnalités politiques ont dénoncé les arrestations des manifestants et le manque de liberté d'expression à l'instar de l'ancien chef du gouvernement candidat à l'élection de 2014, Ali Benflis. Ce dernier a eu droit à une rafale de commentaires sur Facebook lui rappelant qu'il a été le signataire du décret interdisant les rassemblements avec des mesures répressives. Enfin pour conclure le mouvement Barakat réaffirme son « attachement à la lutte pacifique en vue de jeter les fondements d'un ordre démocratique régi par l'Etat de droit et soumis au mandat du peuple » et cela « En dépit de cette vague de répression ». Concernant la continuité des mouvements de protestation dans la rue, d'après l'une des organisatrice du rassemblement contre le 4e mandat, Amira Bouraoui, « la prochaine action aura peut-être lieu le 4 mars devant le Conseil constitutionnel ». Si Facebook et Twiter ont contribué à faire basculer plusieurs systèmes politiques durant les printemps arabe, ces deux réseaux sociaux restent pour les Algériens un véritable moyen pour appeler à une plus grande mobilisation contre le 4e mandat de Bouteflika. C'est notamment le cas du Mouvement « Barakat » qui a investi la toile avec des déclarations et information par rapport au rassemblement tenu avant-hier à la place Audin à Alger. D'après ce collectif ayant constitué ce mouvement « le rassemblement a été une véritable réussite, et précise, pour parer à toute manipulation politique, qu'il s'agit d'un mouvement citoyen pacifique et autonome qui rejette le quatrième mandat et milite pour l'instauration d'un véritable régime démocratique en Algérie », réitérant leur appel aux « citoyens à se mobiliser autour de cette initiative ». L'action de protestation organisée ce samedi devant la Fac centrale à Alger, s'est soldée par des dizaines d'interpellations de citoyens ayant pris part à ce rassemblement, alors qu'ils « entendaient simplement exprimer leur opinion de manière pacifique, un droit garanti par la Constitution » précise le second communiqué du mouvement « Barakat ». Selon les premières informations recueillies par le Mouvement "Barakat" « les personnes appréhendées ont été dispatchées sur plusieurs commissariats dont 25 à Baraki, 16 à El-Harrach, 7 au commissariat du boulevard Che Guevara, 6 à La Cité des Anassers, 5 à Cavaignac, 10 à Chéraga, et 1 à Bab-Jedid ». D'après le mouvement Barakat « 17 autres personnes ont été conduites au commissariat de Zéralda », précisant que « Plusieurs membres du mouvement Barakat étaient au nombre des militants arrêtés ». Le mouvement Barakat dénonce par la même occasion la brutalité dont ont fait l'objet les citoyens et citoyennes appréhendés « Beaucoup parmi eux ont été retenus dans les commissariats pendant plusieurs heures, sans motif légal. Certains camarades ont vu leurs téléphones portables et leurs papiers d'identité confisqués », souligne la même source. A ce sujet le mouvement Barakat souligne que « L'ensemble de ces pratiques arbitraires auxquelles se sont livrées les forces de l'ordre constituent une violation des législations les plus élémentaires garantissant le droit à la liberté d'expression et d'opinion » et ce mouvement « se réserve le droit d'engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces dépassements qui sont l'expression d'une dangereuse dérive autoritaire ». Plusieurs personnalités politiques ont dénoncé les arrestations des manifestants et le manque de liberté d'expression à l'instar de l'ancien chef du gouvernement candidat à l'élection de 2014, Ali Benflis. Ce dernier a eu droit à une rafale de commentaires sur Facebook lui rappelant qu'il a été le signataire du décret interdisant les rassemblements avec des mesures répressives. Enfin pour conclure le mouvement Barakat réaffirme son « attachement à la lutte pacifique en vue de jeter les fondements d'un ordre démocratique régi par l'Etat de droit et soumis au mandat du peuple » et cela « En dépit de cette vague de répression ». Concernant la continuité des mouvements de protestation dans la rue, d'après l'une des organisatrice du rassemblement contre le 4e mandat, Amira Bouraoui, « la prochaine action aura peut-être lieu le 4 mars devant le Conseil constitutionnel ».