Le Centre d'enfouissement technique des ordures, qui a coûté 26 milliards de centimes, est toujours géré provisoirement par l'APC de Chlef. Il devait être confié à un organisme spécialisé dans la gestion de ce type d'infrastructure, mais la décision de création de cet organe tarde à être suivie d'effet, malgré la délibération adoptée en ce sens par l'APW depuis 2008. Celle-ci, rappelle-t-on, avait été prise conformément au décret interministériel (Intérieur, Aménagement du territoire et Finances) qui prévoyait un tel établissement à caractère industriel et commercial. Rappelons que ce centre, dont la création remonte à 2006, assure le traitement des déchets des agglomérations du chef-lieu dont le volume dépasse les 400 t/jour. Les services de la commune semblent assumer convenablement cette tâche, mais les frais d'exploitation sont jugés extrêmement élevés et risquent d'affecter lourdement la trésorerie de la municipalité. Situé à 5 km à la sortie ouest de la ville, au lieudit Meknassa, le CET est déjà saturé au niveau de la première lagune (un trou de plusieurs mètres de diamètre), ce qui a nécessité la réalisation d'une deuxième lagune juste à côté avec des moyens financiers supplémentaires. Par ailleurs, les services de prévention de la santé avaient tiré, à plusieurs reprises, la sonnette d'alarme quant aux dysfonctionnements du réseau de drainage et d'évacuation du liquide des déchets compressés.