Au mois de mars 2004, une importante déflagration s'est produite sur la conduite principale de gaz de ville, à proximité du lotissement du quartier Kouteb, situé à la sortie nord de la commune de Médéa. Cette explosion a accentué la dégradation de plusieurs habitations individuelles, en particulier trois constructions qui ont été jugées inhabitables par les experts. Depuis, les propriétaires des habitations du quartier Kouteb ne cachent plus leur colère devant les lourdeurs d'une bureaucratie qui fait traîner la prise en charge de leur situation, depuis près de six longues années. Ils se sentent carrément abandonnés à leur propre sort, après avoir été bercés par des promesses faites par les autorités locales. Les causes principales de cette catastrophe ont été déterminées par les services techniques locaux. Un dossier bien ficelé a été déposé à cette époque-là auprès des instances concernées en vue de régulariser la situation. Il a été prévu, en ce sens, le relogement et l'indemnisation des sinistrés. Mais depuis, aucune suite n'a été réservée au cas de ces pères de famille qui continuent, aujourd'hui encore, à être balancés d'un bureau à un autre, sans la moindre lueur d'espoir, ou du moins la possibilité de rencontrer un interlocuteur qui peut les informer sur la prise en charge de leur doléance. Face à cette situation de blocage, les sinistrés lancent un appel urgent au premier responsable de la wilaya pour sommer les services concernés de se pencher sur ce problème, et mettre ainsi un terme à leur calvaire qui perdure depuis plusieurs années.