Le ministère des Travaux publics doit revoir les critères d'admission à la permission de voirie, pour certains opérateurs en charge de la maintenance des équipements en sous-sol. Le cas du chantier de l'Algérienne des eaux, ouvert récemment à quelques encablures du carrefour de Châteauneuf, juste à proximité du siège de la division de police judiciaire ouest d'El Biar, renseigne, on ne peut mieux, sur le peu d'intérêt des entrepreneurs à satisfaire aux exigences préalables qui précèdent l'établissement du fameux quitus d'engager des travaux sur la voirie. Le chantier est resté encore une fois en l'état, après le départ des ouvriers. Cette situation se répercute inévitablement sur la fluidité de la circulation routière, en raison du rétrécissement de la voie. Ce cas de figure n'est malheureusement pas isolé, si l'on prend en considération l'exemple de l'avenue Malika Gaïd. Cette artère n'est pas mieux lotie. Et pour cause, les trottoirs du quartier des Tagarins en sont tout retournés, depuis l'intervention d'une entreprise spécialisée dans la pose de câbles électriques. D'ailleurs, notre rubrique s'en est fait l'écho, sans pour autant inciter l'opérateur en question à remédier à cet état de fait, qui dure depuis plus de deux mois.