La dernière attribution des logements sociaux de la ville de l'ex-Maillot, à 45 km à l'est de Bouira ne cesse de faire réagir la société civile. En effet et après la protestation ayant conduit à la fermeture des sièges de daïra et de l'APC (depuis plus d'une semaine), voilà que l'organisation des fils de chouhada se met de la partie. Le secrétaire général du bureau communal de l'ONEC, M. Amarène, avec qui nous avions eu un entretien téléphonique dénonce de son côté la manière peu régulière dont a été faite cette attribution, avant de mettre en avant le fait que les enfants de chouhada ont été, d'après lui, lésés dans leur droit à l'accès au logement « pourtant défini par la loi 99-07 du 5 avril 1999 relative au moudjahid et au chahid ». Le bureau local de cette organisation qui adressa une requête au président de la République dénonce la contradiction qu'il y a entre cette loi et le décret exécutif n°142 du 11 mai 2008 qui « ne fait pas bénéficier les enfants de chouhada ». Par ailleurs, les rédacteurs de la requête mettent en cause « la non-représentation de l'ONEC au sein de la commission de daïra d'attribution de logements pourtant prévue par le décret n° 98-42 fixant les modalités d'accès aux logements publics sociaux ». Sur ce, les rédacteurs dudit document qui mettent en cause « l'incompétence de la commission d'attribution qui n'a tenu compte d'aucun texte réglementaire », revendiquent une commission d'enquête pour déterminer les conditions dans lesquelles s'est faite cette attribution décriée, et par là réhabiliter les enfants de chouhada dans leurs droits légitimes.