La bonne orthographe de la ville de Tipasa L'orthographe de Tipasa avec la lettre « Z » est entrée, malheureusement dans les mœurs, y compris dans les documents administratifs officiels et les plaques de signalisation routières. Le guide de Tipasa, document très instructif et très riche en informations, édité par Al-Bayazin, précise à ses lecteurs qu'en date du 12 août 1929, le Conseil municipal avait décidé par décret de l'orthographie de la ville de Tipasa. Depuis cette date, l'appellation de la ville s'écrit avec la lettre « s » au lieu de la lettre « z ». Au XVIe siècle, après la conquête musulmane par des milliers des Maures expulsés d'Espagne, selon les écrits de l'universitaire et chercheur Stéphane Gsell, le nom du village (Tipasa, ndlr) s'est transformé pour s'appeler Tefassed, qui signifie ruiné. Les Maures, qui étaient venus s'établir dans cette cité côtière, avaient été chassés par les gens du voisinage. Les français lui rendirent alors son appellation d'antique « Tipaza », mais avec l'orthographe fautive, en l'occurrence la lettre « z » au lieu de la lettre « s ». La décision du conseil municipal prise en 1929 voulait rétablir le nom de Tipaza, avec la lettre « s », son appellation d'origine. Congrès maghrébin de cardiologie à Alger Le sevrage tabagique sera au centre des préoccupations du 12e congrès maghrébin de cardiologie, qui a lieu aujourd'hui et ce, jusqu'au 12 décembre à Alger. L'alternative thérapeutique et les conseils efficaces en matière de sevrage tabagique seront les thèmes des communications qui seront abordés par le Dr Kamel Abdennbi de France et le professeur Karl Olov Fagerström de Suède au cours du symposium Pfizer, qui se tiendra lors de cette rencontre scientifique. Pour rappel, le suédois Karl Olov Fagerström est une sommité mondiale et le créateur du test qui porte son nom, relatif à la dépendance à la nicotine. L'épidemiologie, l'hypertension artérielle, les cardiopathies congénitales, les facteurs de risques et l'imagerie cardiaque seront aussi au menu de cette manifestation scientifique internationale qui regroupera des praticiens algériens marocains, tunisiens, libyens et mauritaniens. Plus de 5700 mines détruites en novembre Plus de 5700 mines posées durant la période coloniale sur les frontières est et ouest de l'Algérie ont été détruites en novembre par l'armée. Ces mines antipersonnel ou antigroupes pour la plupart, posées par l'armée française, ont été récupérées dans le cadre d'une opération de déminage qui se poursuit toujours, 47 ans après l'indépendance de l'Algérie. Le total des mines découvertes et détruite par les unités de déminage s'élevait, au 30 novembre 2009, à 426 599 mines, soit 358 515 mines antipersonnel, 65 873 mines antigroupes et 2211 mines éclairantes, a-t-on précisé. Quatre morts et 53 blessés dans des accidents de la circulation Quatre personnes ont trouvé la mort et 53 autres ont été blessées à des degrés divers dans 10 accidents de la circulation survenus lundi à travers l'ensemble du territoire national, indique mardi un communiqué de la Gendarmerie nationale. Les accidents mortels ont été enregistrés dans les wilayas de Chlef, Médéa et Ouargla, alors que les accidents corporels ont été signalés dans les wilayas de Djelfa, Chlef, Laghouat, Ouargla, Guelma et Skikda, a précisé la même source. L'accident le plus grave a été enregistré sur la route nationale reliant Médéa et Djelfa, dans la commune de Aïn Maâbad, où au cours d'un dépassement, le chauffeur d'un véhicule tout-terrain se dirigeant de Hassi Bahbah vers Djelfa, a perdu le contrôle de son moyen de locomotion suite à la crevaison d'un pneu, pour percuter un camion qui le précédait, avant que les deux véhicules ne se renversent. Cet accident a occasionné des blessures à des degrés divers à 33 passagers des deux moyens de locomotion qui ont été évacués sur l'hôpital de Djelfa, a ajouté la même source. L'excès de vitesse, le refus de priorité et les dépassements dangereux, suivis du manque de visibilité par endroits et la fatigue, demeurent les causes essentielles de ces accidents, a-t-on relevé.