Khaled a été de ceux d'El Moudjahid qui ont préféré tenter en 1990 l'aventure intellectuelle en passant sans hésiter, avec l'enthousiasme de ses jeunes années de journalisme, du secteur public au secteur privé. Journaliste à El Moudjahid dans la rubrique culturelle où il a «commis» des écrits remarquables sur le cinéma national et international dont il a été un des grands spécialistes, Khaled intègre la Maison de la presse d'Alger, rue Bachir Attar, où il a lancé, en compagnie d'un confrère, une revue hebdomadaire culturelle qui tiendra la route un certain nombre d'années. Il se mettra par la suite aux informations locales en lançant d'abord Cheraga Info qui s'élargira à toute la capitale et deviendra Alger Hebdo. Khaled Mehdaoui était affable et sans histoire. Il a vécu et traversé la naissance puis l'enracinement tumultueux de la presse indépendante avec cet engagement stoïque et ce comportement simple, placide, d'un journaliste de talent que rien ne vient perturber. Il n'était pas dérangeant et était l'ami du plus grand nombre, notamment au sein de la rédaction d'El Watan.Pour cet homme remarquable et ce confrère respecté et respectable, M. Omar Belhouchet s'associe à l'ensemble du personnel d'El Watan pour faire part de ses condoléances les plus peinées à la famille de feu Khaled Mehdaoui et l'assure de son soutien indéfectible. Adieu Khaled.