Les éditions Pages bleues internationales s'intéressent à la formation et à l'enseignement. Quel genre d'ouvrages éditez-vous ? Les Pages bleues sont spécialisées dans l'édition des livres techniques et scientifiques. Nous éditons également des ouvrages universitaires dans les domaines de la gestion, de l'informatique, de l'électronique, du marketing, de la comptabilité, etc. Il s'agit d'ouvrages pédagogiques et d'enseignement. Ils sont destinés aux étudiants et aux enseignants. Nous avons des ouvrages écrits par des auteurs algériens. Nous achetons également des droits des éditeurs étrangers tels que Debook éditions, un groupe belge. Nous avons des ouvrages en économie, en marketing et en biologie. Nous n'avons pas suffisamment d'auteurs algériens qui écrivent des ouvrages sur ces domaines d'étude. Le livre technique ne manque-t-il pas en Algérie ? Il y a un manque flagrant. A part les Pages bleues et l'Office des publications universitaires (OPU), il y a peu d'éditeurs qui s'intéressent aux ouvrages scientifiques. C'est peut-être un domaine difficile. Cela demande beaucoup de travail pour produire des livres fiables. Cela exige également du marketing et de la communication pour avoir des parts de marché. Les livres les plus demandés sont, entre autres, relatifs au marketing, au management, à la gestion de ressources humaines. Les Pages bleues sont une référence en Algérie en matière d'ouvrages sur l'informatique. Et qu'en est-il de la demande sur ce genre de livres ? C'est un problème qui est posé depuis longtemps. Les universités algériennes préfèrent importer les ouvrages techniques au lieu d'acheter les livres produits par des éditeurs algériens. Il existe des auteurs algériens qui écrivent des ouvrages scientifiques d'un bon niveau. Nous avons des titres qui sont des références pour les enseignants algériens en algorithmique, en systèmes d'exploitation, en marketing. Les étudiants apprécient ces livres parce qu'il s'agit de la pédagogie et de la méthodologie algériennes. Nos prix sont accessibles. Il s'agit de prix spéciaux pour les étudiants qui varient entre 150 DA à 1100 DA. Nos livres sont souvent accompagnés de CD-Rom qui offrent des documents supplémentaires aux lecteurs. C'est une manière de limiter la pagination des ouvrages et maîtriser les prix. L'équivalent de nos livres chez les éditeurs étrangers dépasse, en termes de prix, les 1500 DA. Ceci est hors de portée des étudiants. Pourquoi y a-t-il donc cette préférence pour les ouvrages étrangers ? C'est peut-être par habitude. Il est vrai que par le passé, il n'y avait pas beaucoup de livres scientifiques algériens. L'OPU a été pendant longtemps seule sur le marché. Par le passé, les ouvrages de l'OPU n'étaient pas de bonne qualité. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Aujourd'hui, les universités seront obligées de venir vers nous parce que les étudiants demandent des ouvrages algériens. On peut alimenter rapidement les bibliothèques universitaires. Nous avons des partenaires distributeurs et diffuseurs qui peuvent agir rapidement. Ne ferons tout pour que nos ouvrages soient dans les bibliothèques des universités.