Le ministère de l'Habitat est appelé à mettre définitivement un terme au litige qui oppose les souscripteurs au projet de 700 logements socio-participatifs, réalisés à la nouvelle ville Ali Mendjeli, au promoteur. Ce dernier avait informé ces bénéficiaires, par le biais de son avocat, sur la révision du coût du logement. Il a exigé d'eux, affirment ces souscripteurs, de verser « une somme complémentaire de 1 million de dinars au coût du logement, lequel a été estimé à 1,64 MDA (millions) lorsque le projet lui a été confié ». Une décision unilatérale que les souscripteurs rejettent d'emblée, surtout que la DLEP n'a pas donné son aval pour une telle augmentation. Pour exprimer leur refus, près de 400 bénéficiaires ont organisé, jeudi dernier, un sit-in devant le bureau du promoteur, situé à la cité Daksi. C'est le seul moyen, disent-ils, de dire fermement non à une décision qualifiée d'illégale. Ils demandent l'intervention personnelle de Nourreddine Moussa, ministre de l'Habitat, dont le département est partie prenante, à côté du syndicat des travailleurs de l'éducation, dans ce projet financé par l'Etat et les œuvres sociales de l'éducation. Il y a lieu de rappeler que les travaux de réalisation des 700 logements de type F3, d'une superficie de 70 m2, ont été lancés en 2005. Aujourd'hui ils sont achevés, mais « l'obstination du promoteur, qui a transgressé les clauses du contrat, fait que le contentieux persiste et risque d'être porté devant la justice », lancent amèrement nos interlocuteurs. A ce jour, la situation est telle quelle, néanmoins ces derniers espèrent une réaction rapide et ferme du ministre de l'Habitat pour amener le promoteur à livrer les logements.