Sévissant dans la ville de Aïn S'mara, un groupe de six malfaiteurs a été épinglé par des policiers et présenté devant le parquet de Constantine pour falsification de documents officiels, faux et usage de faux. Usant d'une audace et d'un bagou propres aux escrocs et autres aigrefins constamment à l'affût de victimes assez crédules pour tomber dans leurs filets, ce groupe composé de cinq hommes et d'une femme, laquelle aurait joué un rôle prépondérant dans cette affaire, proposait des appartements et villas à des prix avantageux. Actes de propriété à l'appui (de faux documents plus vrais que nature), ces arnaqueurs faisaient miroiter à leurs futures victimes des prix très attractifs avant de dévoiler que le propriétaire exigeait le versement d'acomptes en attendant de finaliser une transaction en bonne et due forme devant un notaire de leur choix. Le succès de leur combine aidant, les malfaiteurs baisseront leur garde, jusqu'au moment où ils seront pris en flagrant délit de malversation par les limiers de la sûreté de Aïn S'mara. Répondant à plusieurs chefs d'inculpation, deux d'entre eux (dont la femme) ont été écroués et les quatre autres cités à comparaître. Sur un tout autre registre, la sûreté de la nouvelle ville Massinissa est intervenue pour mettre fin aux agissements d'un homme de 28 ans incriminé pour violences envers son propre géniteur. Lasse des brutalités de son fils, et craignant pour sa vie, la victime a déposé plainte. Présenté au parquet d'El Khroub, le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt pour les faits qui lui sont reprochés.