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Zones montagneuses à Aïn Defla : Des espaces naturels menacés
Publié dans El Watan le 14 - 12 - 2009

Près de 27 737 ha de végétations et d'arbres fruitiers ont été détruits par le feu l'année dernière.
La superficie totale de la wilaya de Aïn Defla, estimée à 4110 m2, est constituée de 70% d'espaces montagneux et de piémonts. En effet, son relief assez accidenté s'étend des monts de Boumaâd (1410 m d'altitude) et du Zaccar (à 1579 m) au nord, à la plaine du Cheliff (à 250 m) avec le massif isolé de Doui (1207m) au centre, et de l'Ouarsenis au sud. Ce dernier culmine à 1700 m à certains endroits. Ces chaînes montagneuses sont, selon leur position géographique, recouvertes de maquis de chênes-verts et de chênes-lièges (16% et 13%) de pin d'Alep (52%), de thuya (03%), de cyprès (06%). Ces dernières années, ces zones montagneuses sont malheureusement menacées en permanence, à l'heure où le monde célèbre la Journée mondiale de la montagne.
Principal responsable de la détérioration de ces espaces : l'homme, affirment experts et forestiers au niveau local. Par ailleurs, les effets des changements climatiques commencent à se faire sentir au niveau de la wilaya de Aïn Defla où des inondations ont faitnombre de victimes l'année dernière. Si les conditions météorologiques ont de tout temps représenté un risque potentiel pour la montagne dans la wilaya de Aïn Defla, au vu du climat semi-aride à sub-humide qui caractérise la région, il est cependant utile de relever que d'autres facteurs humains sont à l'origine de l'accélération des phénomènes de l'érosion et de la désertification, affirment les mêmes experts.
Ainsi, l'imprudence ou l'inconscience des citoyens (pyromanes, randonneurs,…) participe souvent à la dégradation de l'environnement et occasionne parfois des départs de feux aux conséquences dramatiques sur la faune et la flore.Aussi, près de 27 737 ha de végétations et d'arbres fruitiers ont été détruits par le feu l'année dernière, selon les services en charge du secteur des forêts. A noter que les zones les plus touchées sont celles localisées tout au long des grandes routes. Aussi, d'aucuns estiment que la sauvegarde des espaces montagneux nécessite une vigilance accrue à tous les niveaux, en raison de l'importance de ce capital naturel inestimable.
Pour ce faire, les instances concernées ont élaboré une stratégie globale de développement rural à dimension humaine, visant à fixer les riverains par la mise en place de dispositifs de soutien pour le financement de projets. Ceux-ci permettront de développer plusieurs créneaux à même de rendre attractive la vie en milieu montagneux et dans les zones de piémonts. A ce titre, tous les secteurs sont mis à contribution. Pour autant, les actions menées à l'échelon local sont jugées insuffisantes, sans l'apport d'une collaboration à une échelle plus large pour réduire un tant soi peu les effets néfastes des changements climatiques, qui menacent sérieusement tous les êtres vivants. Les riverains, en particulier, et les pouvoirs publics sont appelés à jouer les premiers rôles pour sauvegarder nos si belles montagnes.


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