Lors d'un point de presse organisé en marge de la conférence nationale sur le dessalement d'eau de mer, qui s'est déroulé hier à l'auditorium de la faculté de médecine de Tlemcen, le ministre de l'Energie et des Mines a annoncé la réception, en novembre 2010, d'un mégaprojet, la première station de dessalement d'eau de mer au monde d'une capacité 5 00 000 mètres cubes/jour et qui sera réalisée à Magtaâ (Ouest du pays). Dans la foulée, il citera les 15 autres projets en réalisation à Taref, Skikda, Jijel, Bejaïa, Tlemcen, Béni-Saf, entre autres... qui seront réceptionnés en 2011/2012. « En 2012, on aura une production d'eau de 2,2 milliards de litres par jour. Ces eaux bénéficieront aux zones industrielles et aux grandes agglomérations comme Alger, Oran et Annaba ». Concernant le transfert de technologie, Chakib Khelil dira : « Nous avons lancé un appel aux opérateurs économiques publics et privés pour qu'ils profitent du savoir des partenaires étrangers ». En prévision de ce partenariat, le ministre indiquera qu'en 2012, deux grandes stations de dessalement seront complètement réalisées par les Algériens. Pour ce qui est des coûts de production de l'eau, M. Khalil estimera que l'eau provenant des barrages et celle des stations de dessalement reviennent entre 30 et 150 DA le mètre cube. « Une moyenne de 50 DA ». Enfin, concernant la préservation de l'environnement, le conférencier rassurera l'assistance : « On respecte les normes et les lois dans ce domaine car, une fois l'eau traitée, le sel est rejeté dans la mer sur différents endroits sans aucune conséquence sur les espèces marines », a-t-il expliqué...