-La session finale de la formation des officiels FIA-FASM tire à sa fin. Quelle conclusion pouvez-vous en tirer ? Pour moi, c'est ma première visite en Algérie, j'ai remarqué qu'il y a beaucoup d'intérêt et je suis certain que, dans quelques années, ce sport deviendra encore plus populaire. Il y a un nombre important d'officiels qui s'y intéresse. Les bonnes questions doivent être posées dans l'intérêt de faire évoluer cette discipline. -Pouvez-vous dire qu'il existe un bon niveau ? En ce moment, c'est un niveau moyen, c'est normal, on n'est pas en Europe, mais c'est prometteur, tous les éléments sont là pour s'améliorer. J'ai donné des cours dans des pays où je n'ai pas trouvé cette envie d'apprendre, comme en Algérie. -Pour un expert international, quelle est la priorité pour l'essor de ce sport en Algérie ? La première chose à faire, c'est la sécurité. S'il faut organiser une course internationale, il faut le faire dans de très bonnes conditions sécuritaires nécessaires, notamment le choix des parcours qui doivent être praticables, ainsi que la logistique. C'est important. -Quel conseil peut donner un champion du monde aux passionnés de ce sport ? Déjà, s'il y a des passionnés qui voudront pratiquer ce sport, il faut qu'ils se rapprochent de la Fédération (FASM), avoir tous les éléments afin d'être aux commandes. En Algérie, on peut faire différentes courses : des courses de côtes, différents rallyes, des spéciales ; donc, il faut que les responsables de la FASM développent ces disciplines pour mieux les présenter. -Un dernier mot… En Algérie, il y a de grandes possibilités de donner une image plus complète sur les sports mécaniques, surtout les courses tout-terrain et les rallyes. Le pays est riche en montagnes et le désert est le meilleur endroit pour la réussite d'une compétition. C'est aussi une forme de développement touristique pour le pays. Je pense qu'il ne faut pas négliger ce sport et lui offrir de plus grands investissements.