-Pour votre deuxième visite en Algérie en tant que formateur, quelle est votre impression sur cette dernière session de formation ? C'est un plaisir de revenir ici, j'étais présent en juin 2012 pour la première session, et je suis ravi de constater les progrès réalisés par les Algériens ces deux dernières années. A notre première visite, il y avait très peu d'événements et le niveau était faible. Mais, maintenant, je suis très heureux de voir que la FASM a mis en place des championnats avec des rallyes et des spéciales et une bonne appréciation pendant ces deux dernière années. Notre objectif à cette deuxième session est d'aider la FASM, à savoir les officiels, à élever le niveau en matière de sécurité et d'organisation d'événements. -Quelles sont les solutions pour progresser dans ce sport ? La meilleure chose à faire, c'est de continuer sur le chemin qu'ils ont entamé. Les sports mécaniques dans le monde ont commencé par un niveau assez bas, mais ont progressé pour aller plus haut. Développer la culture des sports mécaniques est un travail de longue haleine. Mais l'Algérie est bien partie pour populariser cette discipline. -L'Algérie est-elle prête pour organiser un événement de haut niveau international ? Il n'y a pas de raison pour que cela ne se réalise pas. Mais il faut d'abord commencer par les formations des compétences et avoir le soutien des autorités sportives pour une aisance financier, car il y a un grand engouement pour ce sport en Algérie. Il y a eu des manifestations en Afrique du Nord, au Maroc ou en Egypte, alors pourquoi pas en Algérie ! -Quand peut-on dire qu'un événement est réussi ? Il y a différentes façons de mesurer le succès d'une manifestation. En ma qualité d'organisateur, c'est avoir beaucoup de participants et qu'à la fin tout le monde rentre satisfait et avec zéro accident, évidemment. -Le mot de la fin… On apprécie beaucoup l'invitation de la FASM pour la formation et on espère revenir bientôt.