La même source indique que «cette liste est truffée de noms de personnes non éligibles à ce type d'habitat en plus du bénéfice de certains membres d'une même famille (32)» et d'ajouter que «même des mineurs en ont bénéficié alors qu'à la date du dépôt des dossiers, ils n'avaient pas l'âge requis». Selon le communiqué, «le wali qui a déploré le travail de la commission qui n'a pas appliqué les dispositions édictées en la matière réitère son vœu de voir cette entité prendre en charge la demande selon l'ancienneté du dépôt ainsi que la résidence». Un désaveu qui en dit long sur le travail de certaines commissions et par conséquent de la grogne que suscite trop souvent l'affichage de listes de logements, tous types d'habitat confondus. C'est à ce titre que des souscripteurs des 80 logements LPA à Rahouia viennent de saisir les autorités sur ce qu'ils considèrent comme «dépassement» non sans énumérer quelques cas. Bien plus grave encore, le wali de Tiaret, monsieur Mohamed Bousmaha décide par là même de «retirer la réalisation de 350 logements de même type, répartis entre les daïras de Tiaret, Sougueur, Ksar-Chellala et Rahouia aux promoteurs et bureaux d'études qui n'ont pas fait preuve d'ingéniosité dans l'élaboration des plans, jusque-là stéréotypés et sans aucun cachet urbanistique».