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Israël commet un nouveau massacre d'enfants palestiniens
Publié dans El Watan le 31 - 07 - 2014


Ghaza
De notre correspondant
S'étant soi-disant fixé comme objectifs de réduire les capacités de tirs de roquettes contre le territoire israélien par le mouvement Hamas et la destruction des tunnels creusés sous la frontière palestino-israélienne, l'armée israélienne fait face, malgré ses immenses moyens militaires, à une farouche résistance palestinienne. Les combattants du mouvement Hamas ont tué plusieurs soldats israéliens, ce qui commence à faire douter le gouvernement de Netanyahu.
Mais le combat est de très loin inégal. Incapable de porter un coup fatal et rapide à la résistance palestinienne, l'armée israélienne semble avoir changé de stratégie. Celle-ci consiste maintenant à causer le plus de dégâts possibles chez la population civile et sur les biens des citoyens dans l'espoir de créer une fracture entre la société civile et la résistance. C'est dans cette optique que les bombardiers israéliens pilonnent maintenant sans relâche, de jour comme de nuit, les localités de l'enclave palestinienne à forte densité de population.
C'est de la sorte qu'une cinquantaine de familles ont été rayées des registres de l'état civil. L'armée israélienne n'hésite même plus à prendre pour cibles des écoles de l'UNRWA, l'agence onusienne pour l'aide aux réfugiés palestiniens. Celles-ci accueillent depuis le début de l'agression plus de 200 000 réfugiés ayant fui les zones proches de la frontière avec l'Etat hébreu.
Génocide et crimes de guerre à la pelle
Hier à l'aube, l'emblème des Nations unies n'a pas dissuadé l'artillerie israélienne de commettre un véritable crime de guerre. L'école Ahmad Hassanine, dans le camp de réfugiés de Jabalia, sur lequel flottait l'étendard onusien, a été bombardée de sang-froid. Les Israéliens savaient pourtant qu'elle n'abritait que des civils. Les obus israéliens sont tombés sur des salles de classe dans lesquelles étaient entassées plusieurs familles.
Une vingtaine de civils palestiniens ont été tués sur le coup (en majorité des femmes et des enfants), alors que l'on compte près d'une centaine de blessés graves. Baignant dans des mares de sang, les corps ont été déchiquetés par la force des explosions.
Le comble de l'horreur. Ce n'est pas le premier incident du genre. Dans l'après-midi du 24 juillet, l'école de l'UNRWA à Beit Hanoune, localité située au nord de la bande de Ghaza, non loin de la frontière avec Israël, a aussi reçu plusieurs obus d'artillerie. Seize réfugiés y avaient été tués et près de 200 autres blessés. Et cela s'est répété à cinq reprises.
Pourtant, le lâche crime israélien n'avait pas suscité de réactions véhémentes de la communauté internationale. Mais dans le cas d'hier, l'UNRWA n'a pas hésité à accuser l'armée israélienne de «grave violation du droit international».
L'agence onusienne a appelé, dans un communiqué rendu public le jour même, la communauté internationale à agir rapidement «pour mettre un terme immédiat au carnage en cours». «Je condamne dans les termes les plus fermes possibles cette grave violation du droit international par les forces israéliennes», a déclaré Pierre Krahenbuhl, chef de L'UNRWA.
«C'est la sixième fois qu'une de nos écoles est frappée. Nos employés, des gens qui mènent l'action humanitaire sont tués. Nos refuges sont surpeuplés», a dénoncé le chef de l'UNRWA. «Nous ne sommes plus uniquement dans le domaine de l'action humanitaire. Nous sommes arrivés au point où il faut que des comptes soient rendus», a aussi réclamé Pierre Krahenbuhl. Malheureusement, les appels des responsables de l'UNRWA ne trouvent que très peu d'écho dans les couloirs des institutions internationales. La lâcheté y est absolue. Il s'agit d'une très grave non-assistance à peuple en danger.
Non-assistance à peuple en danger
«Lorsque même l'ONU ne peut plus vous protéger, qui peut bien le faire ?» se disent ces milliers de personnes qui ne savent maintenant plus où aller pour sauver leurs vies et celles de leurs familles.
Les écoles et les maisons ne sont pas les seules à être ciblées ; les hôpitaux et même les jardins publics ne sont pas épargnés. 67 citoyens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués dans la seule matinée d'hier. Sept membres de la famille Deheir, parmi lesquels le père, la mère et leurs cinq enfants, ont été retirés des décombres de leur maison à Khan Younes, au sud de Ghaza. Cette famille a été exterminée par l'armée israélienne dont les actes ont atteint un niveau de sauvagerie et de bestialité jamais égalé.
Le quotidien israélien Yedioth Ahronoth a annoncé, hier en début d'après-midi, la décision de l'armée israélienne d'observer une trêve humanitaire de 15h jusqu'à 19h (heure locale), excluant toutefois les zones proches de la frontière où les activités des forces terrestres israéliennes se poursuivent. Ces zones comprennent la localité de Beit Hanoune, au nord de Ghaza, le quartier Chedjaiya à l'est de la ville de Ghaza, les localités de Abassan, Khezaa et l'est de Rafah située au sud de l'enclave palestinienne.
Le porte-parole du mouvement Hamas a considéré cette annonce de trêve comme «dénuée de sens». Pour lui, elle est juste destinée à la consommation médiatique puisqu'elle exclue les zones les plus atteintes par les bombardements aveugles d'Israël.
Des zones qui restent encore, faut-il le rappeler, interdites d'accès aux équipes de secours. La preuve, en fin de journée d'hier, l'armée israélienne a violé sa propre trêve et a commis un massacre aux abords du quartier Chedjaiya. Bilan : 15 morts et 160 blessés. Durant le premier jour de l'Aïd El Fitr, Israël a, rappelle-t-on, refusé une trêve de 24 heures proposée par l'ONU.
Des efforts internationaux pour instaurer un cessez-le-feu se poursuivent. Toutefois, ils butent tous, à chaque fois, sur l'intransigeance des autorités israéliennes qui rejettent toujours les exigences palestiniennes qui, dans leur ensemble, sont axées sur des besoins humanitaires comme la levée du blocus et non sur des revendications politiques. Mais les coups assénés par la résistance palestinienne à l'armée israélienne — qui après 24 jours de combats n'arrive toujours pas à avancer en profondeur dans l'enclave palestinienne – peuvent faire plier le gouvernement israélien et le pousser ainsi à accepter les conditions palestiniennes pour un cessez-le feu-durable.


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