Le chef du département de français à la faculté des lettres de l'université de Tizi Ouzou (UMMTO), M. Makhlouf, dénonce, à travers un communiqué de presse, les entraves que dressent devant lui la doyenne de la faculté et le recteur de l'université. Selon lui, le projet d'organiser un colloque sur l'apprentissage des langues auquel devaient prendre part des spécialistes nationaux et étrangers risque de ne pas se concrétiser en raison de « l'inertie de la doyenne (...), ainsi que les entraves dressées par le recteur ». M. Makhlouf énumère les entraves qu'il rencontre dans la gestion du département de français, qu'il dirige depuis décembre 2002, et les promesses non tenues des responsables. « Grâce à mes efforts personnels auprès du CCF et de l'ambassade de France à Alger, j'ai réussi à arracher des quotas d'ouvrages à l'effet d'enrichir le fonds documentaire du département. Mais ces ouvrages (...) ont été affectés à d'autres universités du pays en raison des problèmes et des lenteurs bureaucratiques propres à l'université de Tizi Ouzou », écrit M. Makhlouf dans son communiqué qui ressemble à un cri de détresse. Il interpelle le ministre de tutelle afin qu'il soit mis fin à la bureaucratie régnante à l'UMMTO.