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Des cités sans animation et sans âme
Publié dans El Watan le 13 - 12 - 2014

Les pouvoirs publics, en réalisant ces lieux d'habitation aux appellations numériques et aux allures tentaculaires, donnent la priorité seulement au relogement ; la question des commodités devant répondre aux besoins des nouveaux résidants, particulièrement en matière de loisirs, passe au second plan.
Quelques jours à peine après le recasement de milliers de familles dans ces cités, les réclamations commencent à se faire entendre. C'est le cas de la cité AADL dans la commune de Heuraoua qui a accueilli, depuis le début de l'année, des centaines de nouveaux habitants. La cité a été réalisée en un temps record. Hormis les immeubles qui occupent la majeure partie de l'assiette foncière, aucune structure dédiée aux loisirs et aux sports n'a été réalisée.
Aux abords des immeubles implantés à équidistance, des fractions de terrains cernés par des murettes grillagées arborent de semblants espaces verts, qui font office de lieu de détente et de distraction. Hormis ces jardins improvisés, la cité est dépourvue de toute autre commodité ou aménagement.
Une cité sans âme
Dans les entrailles de la cité, les jeunes ont pris des habitudes symptomatiques d'une oisiveté qui commence à avoir prise sur eux. Des groupes se rassemblent dans les cages d'escalier, sur les allées de la cité et aux abords des immeubles. «Nous organisons des matchs de football entre nous. Mais pour une pratique sportive dans un cadre organisé, nous n'avons pas encore cette opportunité», dénoncent des jeunes rencontrés à proximité de leurs immeubles. Et de poursuivre : «Notre cité est dépourvue de salles de sport.»
A l'absence de salles de sport, s'ajoute l'inexistence d'une maison de jeunes et un centre culturel devant soustraire ces enfants à la rue et ses méandres. «Nous avons beaucoup de jeunes qui sont doués dans le domaine de la musique, des arts dramatiques et plastiques, d'autres dans les activités scientifiques, mais tout ce potentiel est inexploité, car notre cité ne dispose ni de centre culturel ni de maison de jeunes. La seule maison de jeunes se trouve au chef-lieu de la commune, et elle est loin de répondre à nos besoins», déplorent-ils.
A l'entrée de la cité, les cafés de l'ancien village de Heuraoua sont littéralement pris d'assaut par les jeunes, qui n'ont pas d'autres endroits où aller. «Hormis les cafés que nous fréquentons à longueur de journée, nous n'avons pas d'endroit de substitution», assurent-ils. Les quelques jeunes qui ont les moyens préfèrent passer leurs journées dans leurs anciens quartiers.
Après des mois passés dans leur nouveau lieu d'habitation, ces jeunes ne se sont apparemment pas habitués.Ils restent toujours liés à leurs anciens quartiers. «Chaque matin et grâce au tramway, on monte tous sur Alger», affirment-ils. En attendant que des structures sportives et culturelles soient réalisées, les jeunes de ces cités doivent prendre leur mal en patience.


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