L'élection d'un nouveau sénateur par le collège électoral, qui compte 345 inscrits, n'aura pas été de tout repos pour l'ensemble de la classe politique locale. Le FLN, scindé en deux groupes, n'avait aucune chance de l'emporter face à un RND discipliné et majoritairement regroupé autour de son candidat. C'est dans une salle archicomble, avec en prime une chaleur estivale, que le dépouillement se déroulera lentement. Très rapidement, un coude à coude persistant mettra à l'épreuve le candidat officiel du FLN et celui du représentant du RND, ces deux candidats se détachant largement jusqu'à l'ultime bulletin. Au final, avec pas moins de 113 voix, c'est le jeune Mansour Mayzia, 42 ans, qui l'emportera, suivi avec 18 points de retard par le candidat FLN ; la 3ème position revenant à Belghali Soltani, l'actuel P/APW, qui s'était inscrit à titre indépendant, ce qui lui vaudra une exclusion du FLN. Ce scrutin aura surtout été marqué par un nombre considérable de bulletins blancs ou nuls. En effet, on comptabilisera 28 bulletins nuls – la plupart ayant voté pour plus d'un candidat – et 20 bulletins blancs, les votants ayant simplement glissé une feuille blanche dans l'enveloppe.
