Selon ce bilan, établi sur la base des déclarations des opérateurs, le parc abonnés de la téléphonie mobile (GSM et 3 G) compte 45, 489 millions abonnés. 18, 872 millions sont abonnés d'Optimum Telecom Algérie (OTA) qui détient ainsi 47,9% des parts de marché. Viennent ensuite ATM-Mobilis avec 14,454 millions abonnés (29%) et WTA avec un peu plus de 12 millions d'abonnés, soit 29% des parts de marché. Sur le segment 3G qui totalise plus de 8,2 millions d'abonnés, c'est Mobilis qui occupe la première place avec 3,639 millions d'abonnés. L'opérateur public est suivi de près par WTA (Ooredoo) qui compte 3,607 millions d'abonnés. OTA (Djezzy) qui domine le réseau GSM, vient en dernière position dans le segment 3G, loin derrière ses concurrents avec un peu moins d'un million d'abonnés. OTA, dont 51 % du capital est passé sous contrôle de l'Etat algérien, a lancé la 3G en juillet dernier, plusieurs mois après ses concurrents. 39 wilayas disposent de la couverture 3G, assurée par au moins un opérateur. Les abonnées de 10 wilayas bénéficient du privilège de choisir parmi les trois opérateurs, ajoute la même source. En revanche, 9 wilayas du sud du pays ne disposent pas à ce jour de ce service d'internet mobile. L'ARPT rejette la responsabilité sur les opérateurs qui ont choisi de ne se déployer dans ces régions qu'à partir de la troisième année du lancement de la 3G. Un chiffre d'affaires de 495 milliards de dinars En somme, le bilan fait état d'une nette progression du taux de pénétration d'internet, passé de 6,04% en 2013 à 24,85% en novembre 2014. Durant cette période, le parc des abonnés internet est passé de 2, 3 millions à 9, 8 millions dont 8,2 millions abonnés d'internet mobile. L'internet fixe (ADSL) compte 1.5 millions d'abonnées tandis que le haut débit fixe (4G), lancé récemment, dispose de plus de 71 000 abonnés. Le secteur des télécoms en Algérie se porte plutôt bien. Son chiffre d'affaires a été évalué à 495 milliards de dinars en 2013, marquant ainsi une croissance de plus de 8% par rapport à 2012. pas moins de 61 % de ce montant, soit 300 milliards de dinars, est généré par les opérateurs de la téléphonie, mobile et fixe. Le secteur des télécommunications contribue à hauteur de 2,8 % dans le PIB de l'Algérie, précise l'ARPT en signalant que les données de ce bilan sont « en cours de vérification ».