Une ambiance particulière a régné, dimanche soir, au niveau de tous les cybercafés de la wilaya qui ont été pris d'assaut par les candidats au bac, à partir de 22 h. Ces derniers se sont rendus à plusieurs reprises au niveau de ces cybers pour vérifier les résultats du bac. « J'ai été dans la matinée et dans la soirée pour les connaître », nous confia un jeune qui se plaindra de la lenteur de la connexion, avant d'ajouter : « J'ai failli perdre mes nerfs au moment de la vérification des résultats qui a duré presque une demi-heure. Heureusement, j'ai pu décrocher mon bac. » Les propriétaires des cybers ont expliqué aux candidats que le réseau était saturé et qu'il fallait patienter. « J'ai dû attendre jusqu'à 1 h du matin pour connaître les résultats. J'ai sauté de joie en voyant mon nom sur l'écran », nous dira Adel qui n'est pas prêt d'oublier ce moment. Les youyous ont aussi égayé les cybers où se sont rendus les candidats, leurs parents et leurs amis. « J'ai tenu à accompagner ma fille pour connaître ses résultats. J'avais peur qu'elle ait un malaise en cas de mauvaise nouvelle. Dieu merci, mes prières ainsi que son travail l'ont aidée dans l'obtention de ce diplôme qui lui ouvrira les portes de l'avenir ! », nous confia une mère d'une cinquantaine d'années. Certains candidats, paralysés par la peur, n'ont pas pu se déplacer pour connaître les résultats. Ce sont leurs proches qui se sont chargés de cette tache. Les résultats ont été favorables pour cette dernière. D'autres candidats se sont effondrés à l'intérieur des cybers en apprenant la mauvaise nouvelle. Une candidate a éclaté en sanglots en apprenant son échec. Si certains cybers se sont montrés compréhensifs le jour de l'annonce des résultats, d'autres ont carrément baissé leurs rideaux. « Nous avons préféré fermer nos portes à cause de l'indiscipline de certains internautes qui n'hésitent pas à endommager les micros à force d'insister pour la vérification des résultats », nous dira un propriétaire d'un cybercafé situé au centre-ville. Ce comportement a été condamné par les candidats qui ont dû se déplacer dans d'autres quartiers pour s'informer.