Les cinq grévistes de la faim ont arrêté, avant-hier en début de matinée, leur mouvement de protestation aux portes du siège de la mairie de Aïn Makhlouf (wilaya de Guelma). Pour rappel, ils avaient entamé, durant trois jours et quatre nuits, cette ultime action revendicatrice pour obtenir un emploi au niveau de ladite APC, notamment dans le gardiennage (voir El Watan d'avant-hier). Est-ce un épilogue heureux pour les grévistes ? Ont-ils eu gain de cause ? Surtout lorsque nous apprenons que quatre d'entre eux ont un casier judiciaire non vierge. Fait nouveau dans cette triste affaire, qui a capté l'opinion des citoyens de Aïn Makhlouf. Ainsi, des promesses d'emplois ont été faites, par le P/APC, aux grévistes, non pas pour une embauche à la faveur du Fonds commun des collectivités locales (FCCL), comme ils le souhaitaient, mais plutôt, nous dit-on, à travers le bureau de main-d'œuvre. L'intervention « tardive », avant-hier soir, de l'association d'aide et d'insertion d'ex-détenus de la wilaya, confirme le maire, a redonné de l'espoir aux grévistes. Notons, enfin, que les infortunés ont été pris médicalement en charge au niveau de l'EPH de Oued Zenati.