Sept (7) demandeurs d'emploi étaient en grève de la faim aux portes du siège de la mairie de Aïn Makhlouf, commune située à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Guelma. Hier encore, et pour la troisième journée consécutive, ils occupaient le parvis de la mairie. Les grévistes, nous dit-on, ont passé les nuits à la belle étoile dans des couchages de fortune, non pas pour fêter la nouvelle année 2010, mais pour dénoncer une injustice, avec pour seul message une banderole portant l'inscription : « Nous sommes en grève de la faim ». En clair, une proposition par tirage au sort a déplu aux moins nantis. Les pourparlers engagés entre le maire et les contestataires ont, dans un premier temps, abouti au renoncement à la grève de la faim pour deux des sept premiers grévistes. La non-attribution de postes d'emploi par ladite APC, notamment pour des postes de gardiennage, reste l'unique raison de ce mouvement de protestation, d'autant plus que le nombre de postes disponibles est très en deçà des demandes formulées par les chômeurs de la région. A ce sujet, le maire de Aïn Makhlouf, que nous avons contacté, déclare : « Nous avons reçu 110 demandes alors que nous ne disposons que de 19 postes à pourvoir. Pour l'heure, nous asseyons de convaincre les grévistes de revenir à la table des négociations. »