Depuis le 3 janvier dernier, 8 enseignants vacataires dont les contrats viennent d'être annulés par la D.E. de Mostaganem ont entamé une grève de la faim. Cette ultime épreuve, ils l'expliquent par la manière dont la relation de travail avait été interrompue par leur employeur, à un moment où ils disent avoir assuré l'essentiel de la rentrée scolaire. De son côté, le directeur de l'Education motive sa décision par une circulaire du ministère de l'Education nationale par laquelle il est demandé de ne plus employer d'enseignants n'ayant pas le profil requis. Entamée au niveau de la direction de l'Education, la grève se poursuit au siège du CNAPEST, situé au niveau du lycée du 1er Novembre. Les 8 grévistes, dont 2 jeunes enseignantes, se disent scandalisés par le choix de la date d'effet de la suspension, alors qu'ils espéraient au moins aller jusqu'à la fin de l'année scolaire. Ils ne s'expliquent pas que la reconduction d'un contrat intervenue en septembre soit rompue 2 mois après, unilatéralement et sans aucun préavis. De son côté, la D.E. maintient que ce contrat est à durée déterminée et que ne disposant pas des postes budgétaires, il fallait appliquer la circulaire. Ce que contestent les grévistes qui soutiennent que seule la D.E. de Mostaganem est passée à l'application d'un document datant de 2006. Chez les grévistes, tous titulaires d'une licence, on affirme que le nombre d'enseignants vacataires s'élèverait à plus de 800. On apprend par ailleurs qu'une inspection serait en cours à la D.E. et qu'elle s'intéresserait particulièrement au service du budget.