Observant une grève de la faim depuis le 27 octobre dernier, à l'entrée de la Maison de la presse d'Alger afin de protester contre leur «licenciement abusif» par le ministère de l'Education nationale, les enseignants vacataires, qui ont enseigné tamazight, ont vu leurs contrats de travail «unilatéralement» rompus par le ministère lors de la rentrée 2007/2008. Au nombre de 32, ces enseignants ont exercé durant cinq ans, plus pour certains, dans les différents établissements de la wilaya de Bouira. En septembre 2007, le ministère de l'Education nationale a mis fin à la relation de travail au motif que ces enseignants n'ont pas de licence en tamazight. Il faut savoir cependant qu'une bonne partie des concernés possède un diplôme de graduation universitaire de même qu'elle a subi des cursus de courte durée afin d'avoir la qualité d'enseignant de tamazight. Devant cet état de fait qui risque de s'aggraver à tout moment, notamment avec l'état de santé des grévistes lequel se détériore de jour en jour, les pouvoirs publics, surtout le ministère de l'Education nationale, sont interpellés pour trouver une solution.