Le nouveau directeur de l'Education souligne que la mise à l'écart des enseignants grévistes se justifiait par l'inadéquation entre leurs diplômes et les postes d'enseignant dans le primaire qu'ils occupaient. Alors que la grève de la faim entamée à compter du 3 janvier par 8 enseignants vacataires révoqués par la DE se poursuit au niveau du siège du CNAPEST, le premier responsable du secteur est monté au créneau. En effet, intervenant sur les ondes de la radio locale, le nouveau directeur de l'Education a rappelé les grévistes à se ressaisir, soulignant que la mise à l'écart de ces enseignants se justifiait par l'inadéquation entre leurs diplômes et les postes d'enseignant dans le primaire qu'ils occupaient jusque-là et ce, pendant plus de 8 ans pour les plus anciens d‘entre eux. Concernant les débrayages persistants au niveau des lycées, que les grévistes justifient par le non-versement des primes de rendement, le DE donnera des assurances, soutenant que les documents comptables ont été déposés au niveau des services de contrôle, et ce, depuis le 5 janvier courant. Tout en rappelant les enseignants à leur devoir, l'intervenant précisera que les 21 journées de grève enregistrées depuis la rentrée doivent être impérativement rattrapées. Le même jour, au niveau de plusieurs établissements, les lycéens auront constaté à leurs dépens que leurs enseignants faisaient grève. Chez ces derniers, les assurances de la DE n'auront pas été prises en considération, les grévistes étant décidés à ne lever le pied que lorsque leurs indemnités seront « dans la poche ». On constate par ailleurs que les associations de parents d'élèves brillent par leur silence alors que le CNAPEST et l'UNPEF se tiennent à l'écart de ce mouvement.