Les protestataires ont organisé un sit-in devant l'hôpital pour réclamer l'installation d'un poste de police dans cet établissement pour y assurer la sécurité lors de l'exercice de leur fonction. Cette action a eu lieu suite à une agression à l'arme blanche dont a été victime un agent de sécurité de la part d'un groupe d'individus. «Les agresseurs étaient au nombre de quatre. Ils sont venus vers 21h rendre visite à un malade. Et comme on leur avait interdit d'y accéder à cette heure-ci, ils sont revenus munis d'armes blanches et ont agressé un agent de sécurité», relate un infirmier, rappelant que ce n'est pas la première fois que ce genre d'incidents se produisent dans l'enceinte hospitalière. En octobre dernier, un patient s'en est pris violemment à un médecin. Ce dernier avait déposé plainte et obtenu 21 jours de congé de maladie. Le lendemain, le personnel dudit hôpital avait organisé une grève pour mettre un terme à cette situation, mais le problème est loin d'être réglé. «Cela fait plus d'un an qu'on a implanté une guérite à l'entrée de l'hôpital. On nous a promis d'envoyer des policiers sur place, mais on a rien vu venir», dira un infirmier. Il est à rappeler que cette carence se pose au niveau de nombreuses structures sanitaires de la wilaya. Il y a quelques jours, un patient souffrant de troubles mentaux a mis le feu au service des urgences d'Afir. Les flammes ont ravagé tout le matériel médical se trouvant à l'intérieur. Cet acte a été commis durant la nuit, mais d'aucuns estiment qu'il aurait pu être évité si la structure est dotée d'une brigade de sécurité devant veiller au respect de l'ordre et du personnel médical.