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Accord de «principe» sur la création d'une force militaire conjointe
Publié dans El Watan le 30 - 03 - 2015

Une commission de hauts responsables de chaque Etat membre, sous la supervision de leurs chefs d'état-major, aura un mois pour présenter des recommandations sur la composition de la force, ses objectifs, ses modalités de mise en œuvre et son budget. Puis ces recommandations devront être entérinées dans les mois à venir par les ministres de la Défense, selon la résolution adoptée à Charm El Cheikh. Cependant, il n'est pas précisé si cette force, une fois constituée, interviendra au Yémen. «Ce qui est important aujourd'hui, c'est qu'une décision majeure a été prise, au regard de tous les troubles dont souffre le monde arabe, des défis sans précédent posés par des groupes terroristes», a indiqué le secrétaire général de la Ligue, Nabil Al Arabi.
Sachant qu'une coalition de 9 pays arabes, dirigée par l'Arabie Saoudite, bombarde, au Yémen, les positions de la milice des Houthis qui occupent une grande partie du pays. Pour l'organisation panarabe, la constitution d'une force conjointe est un «besoin pressant» pour faire face à l'EI en Irak et en Syrie et la progression de ce groupe en Libye et dans le Sinaï égyptien. Mais il a fallu la montée en puissance des Houthis et la crainte de voir l'Iran étendre son influence dans la région pour que les dirigeants arabes lancent l'idée de créer une force conjointe.
Réserves et dissensions
Une telle initiative laisse néanmoins planer des réserves et dissensions. D'autant que chaque pays concerné doit prendre en considération ses intérêts. Samedi dernier, le ministre des Affaires étrangères irakien, Ibrahim Al Jaafari, a indiqué que son pays «avait des réserves concernant la formation de cette force, car il n'y a pas eu d'études préliminaires».
La priorité de l'Egypte est de combattre les djihadistes, notamment au Sinaï. Quant à Riyad, vouloir contrecarrer l'influence de l'Iran dans la région constitue sa préoccupation prioritaire. En plus, les rapports entre les six monarchies du Golfe sont marqués par une méfiance réciproque. Regroupés au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG), ces pays — l'Arabie Saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar — voient leurs divergences sur différentes questions régionales irréconciliables.
Le 5 mars 2014, trois pays membres du CCG, l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ont décidé de rappeler leurs ambassadeurs respectifs à Qatar. Dans un communiqué rendu public le même jour, les trois pays indiquaient avoir «fourni de grands efforts pour négocier avec le Qatar à tous les niveaux et pour arriver à une politique commune» et «garantir les principes de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats membres» du CCG.
Ils ont demandé aussi à leur voisin «de ne soutenir aucun mouvement dont le but est de menacer la sécurité et la stabilité des Etats membres».
En fait, les trois pays reprochent à leur voisin qatari de soutenir la confrérie des Frères musulmans considérée comme un danger pour leur sécurité. Riyad et Abu Dhabi ont approuvé le coup d'Etat de l'armée égyptienne du 3 juillet 2013, qui a provoqué la chute du président islamiste Mohamed Morsi. Contrairement au Qatar qui l'a condamné. Deux membres du CCG n'ont pas signé le communiqué.
Il s'agit du Koweït, qui a tenté des médiations entre Riyad et Doha, mais ne souhaite pas aller plus loin et Oman, qui se méfie des ambitions hégémoniques de Riyad dans la région. Lors du sommet du CCG en décembre, Mascate a refusé de soutenir le projet d'union des pays arabes du Golfe initié par Riyad pour se protéger d'éventuelles révoltes.
Outre la méfiance des ambitions hégémoniques du royaume wahhabite dans la région, Oman critique sa dimension ethnique et confessionnelle. Il s'agit d'une coalition arabe sunnite dirigée contre l'Iran perse et chiite. Pour Mascate, intégrer ce projet signifie soutenir Riyad contre Téhéran et remettre ainsi en cause sa politique de bon voisinage et d'échanges de part et d'autre du détroit d'Ormuz. Se ranger aux côtés de Riyad serait en outre cautionner la fracture confessionnelle entre sunnites et chiites qu'entretient l'hostilité de l'Arabie Saoudite à l'égard de l'Iran, avec les conséquences que vivent l'Irak, la Syrie, le Liban et le Yémen.
Les propos du ministre omanais des Affaires étrangères, Youssef Ben Alaoui, le 7 décembre 2013, lors du Forum sur la sécurité régionale à Bahreïn, contre le projet saoudien d'union des pays arabes du Golfe, ont conduit à son gel. «Nous sommes contre l'union des pays du CCG», avait-il déclaré à cette occasion.


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