L'anarchie des constructions, la « boulimie » dans l'accaparement des trottoirs par les extensions des locaux commerciaux, les stationnements à l'emporte-pièce, les dépôts de matériaux de construction débordants sur la chaussée ... le chef-lieu de Bouzguène est devenu une ville où il ne fait pas bon vivre ou circuler. La principale rue, l'avenue colonel Mohand Oulhadj, draine un flot ininterrompu de voitures, de taxis collectifs et de piétons marchant sur la chaussée. Il est carrément impossible de se frayer un passage sans slalomer pour se faire un chemin. Rue commerçante en raison de la multiplication des magasins, des cafés et des superettes, celle-ci se transforme au petit matin, à midi et à partir de 16 h, en « voie scolaire », car elle devient le point de chute obligatoire des collégiens et des lycéens et même des petits écoliers du primaire. Il faut signaler l'anarchie qui caractérise les taxis collectifs dans leur activité, si bien que les fourgons aménagés se retrouvent à l'origine de bouchons et de blocages de la circulation. On fait payer les voyageurs en pleine rue, on stationne en double position et on fait demi-tour en pleine voie. Avec la mise en application des nouvelles règles pour la circulation automobile, il n'est pas impossible de retrouver la commune de Bouzguène en tête de liste du plus grand nombre de retraits de permis de conduire.