L'avancée des travaux de dédoublement de la RN24, dans son tronçon devant rattacher la grande intersection de Qahwet Chergui à la localité de Heuraoua, se trouve toujours entravée par des problèmes liés à l'expropriation de quelques propriétaires d' habitations qui se trouvent sur le tracé de la route. En plus des travaux de la trémie qui tardent à être achevés, le premier site qui pose problème est situé sur l'axe de la route au lieudit El Ain, dans la localité de Dergana, et le second se trouve du côté ouest du quartier la Terre familiale dans la commune de Bordj El Bahri. Ces deux îlots de maisons n'ont toujours pas fait l'objet d'expropriation et les travaux se sont arrêtés dans les deux sens du tracé, retardant ainsi le parachèvement du dédoublement de cette importante route, qui devra décongestionner toute la région est de la capitale. Notons qu'une partie de ces habitations a été érigée de manière illicite, il s'agit de baraques de fortune qui se trouvent sur le bas côté de la route. Par ailleurs, les habitants du site des chalets de Qahwet Chergui, d'où les travaux du dédoublement vont passer, refusent toujours de quitter leurs chalets pour d'autres : « Les pouvoirs publics nous ont proposé de nous reloger dans des chalets se trouvant dans les communes limitrophes, mais nous avons demandé à être relogés dans des appartements décents », dira un habitant du site. Lors de la visite du ministre des Travaux publics dans ce chantier, le wali délégué de Dar El Beïda avait formulé l'intention de la wilaya déléguée de régler le problème des expropriations dans les plus brefs délais. Toutefois, le devenir des habitants de ces chalets reste incertain tant que la décision de les reloger dans des chalets similaires à ceux qu'ils occupent actuellement reste de mise. Ces habitants se sont exprimés par des démonstrations de rue à plusieurs reprises, notamment l'année passée et ce, pour faire valoir leur droit à un relogement digne, mais surtout définitif.