Le budget d'équipement pour les trois types de programmes (PSC, PSD, PCD), accordé à la wilaya de Khenchela pour l'année qui vient de s'écouler, a enregistré une nouvelle fois un faible pourcentage de consommation, avec un taux qui n'a pas pu dépasser les 17 %. Un score qui représente un échec pour les membres du conseil exécutif, ainsi que les maires et les chefs de daïra de la wilaya, dans la gestion des affaires publiques, malgré les efforts considérables déployés à tous les niveaux par le wali, Kamel Nouicer, connu par la population comme étant «un homme de terrain», pour accélérer le développement socio-économique et améliorer le bien-être de la population. Toutefois, il faudrait signifier clairement que 2018 n'a pas fait exception à la règle et que la faiblesse dans la consommation des budgets ne date pas d'aujourd'hui. Cela fait plusieurs années, précisément, depuis 2015, que la wilaya ne dépasse pas le taux de 13 % de la consommation des budgets d'équipement, alors qu'elle souffre d'un sous-développement persistant et d'un énorme retard dans la réalisation des programmes autorisés et financés par l'Etat, sans que cela inquiète les députés et sénateurs de la wilaya. Le 31 décembre dernier, et comme il est de coutume, c'est au siège de l'Hôtel des finances et en présence des autorités locales de la wilaya, des cadres du secteur financier, ainsi que de tous les directeurs du conseil exécutif que le wali de Khenchela, Kamel Nouicer, a procédé à la signature des registres portant clôture provisoire de l'année financière 2018. 17 %, une récolte préoccupante ! Selon le directeur de la programmation et du suivi du budget, Noureddine Djeghmoune, «le pourcentage de 17 % a été loin d'atteindre les objectifs escomptés par la wilaya». Le rapport du trésorier a indiqué que la wilaya a bénéficié, en 2018, de 214 opérations de développement, ainsi que de 838 opérations enregistrées auparavant, avec un budget global de 15,83 milliards de dinars. Une cagnotte représentant les montants alloués aux différents plans de développement inscrits à l'indicatif de la wilaya. Les ordonnateurs affichent aussi un faible taux de consommation de crédits de paiement (CP), qui totalise une enveloppe de 56,57 milliards de dinars, seulement un pourcentage de 17%, a été consommé. 58 opérations, relevant du programme sectoriel (PSD), ont été fiancées à hauteur de 4,55 milliards de dinars. Les opérations inscrites au titre du Programme communal de développement (PCD), sont au nombre de 140 pour un montant global de 2 milliards de dinars, avec un taux de consommation de 50%. Ce qui signifie que le taux de consommation des crédits dans les autres programmes ne dépasse pas les 16 %. Quelque 9,24 milliards de dinars ont été alloués à la wilaya par la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales (CSGCL), pour concrétiser des projets de développement afin d'améliorer le cadre de vie de la population. A la même occasion, le wali a déclaré que la wilaya a bénéficié «d'un crédit de paiement supplémentaire d'une valeur de 4 milliards de dinars destinés à assainir les créances du secteur de l'enseignement supérieur», et de «6 milliards de dinars au titre du CSGCL», ajoute le même responsable.