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L'Algérie au 168e rang mondial
Etude de la Banque Mondiale sur l'attractivité fiscale
Publié dans El Watan le 14 - 01 - 2010

L'Algérie se classe à la 168e place en matière d'attractivité fiscale, selon la quatrième édition de l'étude Paying Taxes 2010, évaluant la fiscalité appliquée aux entreprises et son influence sur les activités économiques nationales dans 183 pays.
L'information a été donnée hier par Djamel Djerrad, président de l'Ordre des experts-comptables, lors du forum d'El Moudjahid. L'étude en question a été réalisée par les cabinets Pricewaterhouse Coopers et Landwell & Associés, en partenariat avec la Banque mondiale, dans le cadre du Doing Business 2010. Elle se base notamment sur plusieurs critères, dont la pression fiscale globale, la fréquence de paiement des impôts et le temps de traitement des obligations déclaratives (nombre d'heures par an). Selon ces critères, l'Algérie est 15e et dernière dans le monde arabe et 37e en Afrique. Selon les critères d'évaluation pris en compte par l'étude, l'Algérie est au 114e rang pour ce qui est de la fréquence du paiement des impôts, au 161e rang pour le temps de traitement des obligations déclaratives et au 168e rang pour ce qui est de la pression fiscale globale qui « mesure le rapport entre les impôts dus et le bénéfice avant les impôts de l'entreprise témoin », peut-on lire dans les notes explicatives de l'étude. Il ressort de l'étude que la faible pression fiscale dans un pays ne favorise pas forcément l'activité économique et ne justifie pas, à elle seule, le bon positionnement global dans le classement. Les auteurs de l'étude semblent estimer que les pays pétroliers, comme c'est le cas de l'Algérie, ont plus de marge de manœuvre dans ce domaine.
Les conclusions de l'enquête – qui cible une PME témoin de 60 salariés exerçant une activité de fabrication et de distribution et qui prend en considération les impôts locaux applicables dans la capitale du pays étudié – démontrent que même si l'allégement de l'impôt est un facteur important, il n'est pas pour autant déterminant pour la relance économique d'un pays lorsque son système fiscal est désorganisé. L'observation semble s'appliquer à l'Algérie, qui est considérée comme le meilleur pays du Bassin méditerranéen en matière d'allégement de la pression fiscale (17% pour la TVA, 25% pour l'IBS, 15 à 10% pour l'IRG) mais qui se retrouve au bas du classement de la Banque mondiale qui prend, pour sa part, en considération d'autres facteurs comme le temps de traitement des obligations déclaratives par exemple. Lors de la table ronde organisée hier à El Moudjahid, M. Djerrad a relevé que l'Etat a fait beaucoup d'efforts pour alléger le poids des impôts, mais que le coût de la vie reste très élevé, au contraire des pays européens comme la France ou l'Italie, où la pression fiscale est très importante et le pouvoir d'achat est élevé. M. Djerrad a fait remarquer que le gouvernement ne peut pas réduire indéfiniment les impôts et que d'autres facteurs doivent être pris en compte afin de booster la production et les salaires. Il a souligné dans ce sens que les entreprises « gèrent mal leur TVA » et qu'« aucune entreprise n'a une comptabilité analytique probante ». Il a relevé également que « les entreprises bénéficient de baisses d'impôts mais continuent à pratiquer des prix élevés » et qu'« aucun contrôle n'est pratiqué concernant le financement des salaires visé par certaines baisses d'impôts accordées aux entreprises ».


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