Ainsi, après l'étude – tout aussi contestable – d'expertise pour la protection du front de mer pour 18 millions de dinars, attribuée au laboratoire d'études maritimes (LEM), la phase réalisation a été confiée à la société publique Meditram pour un montant de 465.10 millions de dinars et un délai de réalisation de 12 mois. On rappellera que l'intitulé de l'opération a trait à la protection et l'aménagement du rivage de Bordj Echetti. Si l'aménagement est vivement souhaité du fait des dégradations qu'a subie l'esplanade du fait de certains cours d'eau anciens, de déversement d'eaux usées, près d'Essour (pan de mur encore debout qui allait jusqu'au Bordj Echetti) et la mauvaise qualité des travaux réalisés précédemment. Le même bureau d'études, à savoir LEM, s'est vu confier l'assistance et suivi technique des travaux pour 25,66 millions de dinars alors que le contrôle de la qualité des travaux de protection et d'aménagement de ce rivage ont été attribués à l'Epic CTTP (contrôle technique des travaux publics) pour un montant de 10,63 millions de dinars pour le même délai que les travaux. Les travaux devraient incessamment débuter, et il ne restera à beaucoup d'habitants de la ville de Jijel que les souvenirs et des photos pour se remémorer ce coin que la nature a d'elle-même protégé, mais qui mérite bien un aménagement.
