Annoncés une première fois pour la fin septembre 2014, les travaux relatifs à la réalisation de la trémie de la placette Baba Arroudj, ou plus communément celle du «Babor» (bateau), débuteront finalement d'ici la fin de l'été, selon les orientations du wali Ali Bedrici lors d'une sortie sur terrain jeudi dernier. Le retard accusé dans le lancement de la réalisation serait du à la nécessaire réévaluation du projet qui a été finalement accordée pour un montant de 300 millions de dinars portant ainsi l'autorisation de programme à 600 millions DA. Confiées à l'entreprise Sero-Est Batna, l'étude de maturation et la réalisation de cette trémie porte sur un marché de 468,74 millions DA et un délai de réalisation de 16 mois. L'assistance technique ainsi que le contrôle de la qualité ont été attribués au CTTP (contrôle technique des travaux publics) pour respectivement 3,51 millions DA et 2,29 millions DA. Pour ce qui est du déplacement des réseaux, il est indiqué que le cahier des charges se trouve au niveau du comité des marchés de la wilaya et comporte 4 lots ayant trait aux réseaux d'assainissement, d'éclairage public, de la fibre optique et de l'alimentation en eau potable. Pour ce qui est des réseaux d'électricité et de gaz, le marché est en cours de préparation). La longueur de la trémie sera de 309,76 m dont 169,52 m couverte pour un gabarit libre de 3,40 m et une largeur de 8 m. Cette réalisation permettra surement d'atteindre l'impact souhaité, à savoir la fluidité du trafic routier au niveau de point où convergent 5 voies provoquant fréquemment – et particulièrement durant la saison estivale – une congestion. Reste maintenant à espérer que la voie longeant le port de Boudis soit ouverte pour assurer une fluidité de la circulation durant les travaux, pour éviter des inextricables encombrements à cet endroit. Aussi, et avec le succès qui colle à la région auprès des estivants allié à l'explosion du parc automobile, le maintien de la deuxième trémie de Bab Essour pour un proche avenir, ne sera certainement pas un luxe pour la ville, bien au contraire.