Pour éviter de parler de football tout en restant sur le continent africain et en abordant l'Algérie, voici une information datée de quelques jours : pendant que l'on achetait des drapeaux et des t-shirts aux couleurs nationales, des fouilles ont été entreprises au nord-ouest du pays par des paléontologues. Résultat, des restes d'un primate anthropoïde appelé Algéripithécus ont été exhumés. Qui est cet homme qui n'en est pas encore un ? C'est un ancêtre du groupe auquel l'homme et les grands singes appartiennent, son âge est de 50 millions d'années et il ne pèse pas plus de 75 grammes. Si léger et si vieux, l'Algéripithécus n'en reste pas moins un premier Algérien, même si depuis, mayonnaise aidant, il a pris du poids. Sauf que d'après d'autres scientifiques, il ne s'agirait pas d'un anthropoïde mais d'un lémurien, petit animal de l'autre lignée des primates et qui n'a pas donné les hommes, cette découverte ayant été rapprochée de celle de fossiles équivalents retrouvés en Egypte. Ce qui veut dire ? Que l'Algéripithécus est comme son homologue égyptien, un lémurien incapable entre autres, de jouer au football. Il y a 50 millions d'années, les Algériens et les Egyptiens étaient donc de petits lémuriens frères de 75 grammes. Que s'est-il passé depuis ? Les anthropologues refusent de s'avancer sur ce terrain miné mais il semble peu probable que ces lémuriens soient descendus de leurs arbres pour développer des pieds et pousser un ballon avec. Par contre, le prochain match entre l'Algérie et l'Egypte est probable, les descendants de primates ou lémuriens vont peut-être se retrouver en Angola, là, sur cette terre africaine qui a vu naître l'homme. On verra alors si l'Algéripithécus et son frère égyptien sont des primates anthropoïdes qui sont devenus des hommes ou des lémuriens qui parlent beaucoup. Ouf, trop difficile de ne pas parler de football.