Le Mali s'est rendu hier à Cabinda où se déroulera le troisième et dernier match de poule contre le Malawi. L'équipe de Keshi a quitté la capitale Luanda sans avoir effectué la séance de décrassage, prévue vendredi au stade Coqueiros, à la même heure que l'Algérie. La mauvaise organisation en est la principale cause. Arrivés un peu plus tard que les Verts, les Aigles se devaient d'attendre la fin de la séance des hommes de Saâdane pour bénéficier d'un créneau. L'entraîneur Keshi a demandé de partager le terrain en deux, mais il a essuyé un refus catégorique. Il était très déçu du comportement des organisateurs et de l'attitude de Saâdane. Dans une discussion à bâtons rompus avec les confrères, Keshi a rappelé à l'assistance qu'en 2002, lors de la CAN organisée par le Mali, l'Algérie se trouvait dans la même situation, mais il a accepté de partager le terrain en deux par respect à notre équipe nationale et au sélectionneur national de l'époque, Rabah Madjer. On apprend, par ailleurs, que la Fédération du Mali a déposé une protestation officielle auprès du Comité d'organisation (COCAN) sur la mauvaise programmation et la répartition des créneaux. Ce n'est pas la première fois qu'une équipe est confrontée au problème de créneau. L'entraîneur du Malawi avait déjà soulevé ce problème lors du point de presse, après le match contre l'Angola, affirmant que son équipe ne s'était pas entraînée pendant deux jours à cause de la mauvaise programmation.