Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, accompagné du chargé d'affaires auprès de l'ambassade d'Algérie à Luanda a rendu, hier, une visite aux envoyés spéciaux de la presse écrite dans leur lieu de résidence au centre de Futungo. Le ministre a discuté avec les confrères sur les conditions d'hébergement et de travail. Un geste qui honore son auteur, surtout dans les conditions difficiles auxquelles sont confrontés les journalistes qui n'ont pas manqué l'occasion de lui énumérer les problèmes, notamment l'absence de transport, disponible que le jour de match, et l'absence de communication au sein de l'équipe nationale. M. Djiar a promis de trouver une solution, mais il a exhorté la corporation à faire preuve de compréhension dans ces moments difficiles où le groupe a besoin de concentration pour bien préparer le dernier match contre l'Angola. Les journalistes contestent surtout le traitement à deux vitesses des joueurs (à l'exception de 3 ou 4 joueurs) qui sont disponibles pour les médias étrangers, mais pas ou peu pour la presse nationale. Un mouvement de protestation a été observé samedi devant la porte du stade Coqueiros par les journalistes qui ont carrément tourné le dos aux joueurs au moment où ils s'apprêtaient à regagner l'hôtel après la séance d'entraînement. Il faut dire que Rabah Saâdane et ses joueurs ont dépassé les bornes en tentant d'imputer leur échec à la presse. Cette dernière, pourtant, les a bien soutenus contre l'Egypte et dans les moments les plus cruciaux.