Initiative n Comme promis, le ministre de la Jeunesse et des Sports, présent à Luanda depuis le début de cette Coupe d'Afrique des nations, était l'hôte du Complexo Touristico de Belas à Futungo II, quartier général de la majorité des journalistes algériens présents en Angola. Il faut dire que le premier responsable du secteur sportif est venu s'enquérir des conditions de vie des gens de la presse nationale. La protestation des journalistes, vendredi dernier, pour le traitement que leur réservent certains membres de la délégation algérienne, a été l'un des principaux motifs de la visite de Hachemi Djiar. Ce dernier a tenté d'apaiser la tension en expliquant que les joueurs avaient besoin de sérénité et qu'ils ne pouvaient pas tout le temps répondre aux sollicitations des journalistes. Nous le comprendrions si tel était le cas, mais il faut préciser que ces joueurs font dans la discrimination en répondant aux sollicitations des médias étrangers, alors que lorsqu'il s'agit de la presse algérienne, il refuse de se soumettre au jeu des questions-réponses. L'occasion était propice à certains confrères, de rappeler au ministre les progrès considérables réalisés par les autres Fédérations de football africaines dans le domaine de la communication. Ils citeront, entre autres exemples, celui du Mali qui a pris beaucoup d'avance sur nous dans ce domaine. Ils demanderont également au ministre d'intercéder auprès de Raouraoua pour trouver des solutions à ce problème qui tend à pourrir les relations entre les deux parties. Djiar a promis d'arranger les choses, non sans exhorter les journalistes à abandonner leur action de protestation contre les joueurs et les différents staffs de l'équipe. Pour le premier responsable du secteur du sport, le temps est à la mobilisation générale. «Il ne faut pas lâcher cette équipe. Il faut la laisser travailler dans la sérénité. Je comprends votre attitude, mais il faut penser à l'intérêt de l'équipe et tout faire pour l'aider», dira-t-il. En ce qui concerne le match face à l'Angola, Djiar estimera que l'Equipe nationale garde toutes ses chances pour la qualification. «Je suis tout le temps avec le groupe. J'ai senti une certaine mobilisation des joueurs. Ils sont déterminés à tout faire pour décrocher le billet pour le prochain tour. Ils savent pertinemment que leur mission ne sera pas aisée, mais leur volonté fait qu'ils joueront à fond leurs chances. Il est vrai que l'Angola aura le soutien de tout un peuple, mais ce sera le terrain qui tranchera et moi je fais confiance à notre équipe», conclura-t-il.