Il existe de nombreuses infrastructures sanitaires à travers le territoire de la wilaya. Cela, nul ne peut le nier ! Mais elles sont parfois complètement abandonnées. L'exemple le plus édifiant est celui de l'unité de soins, construite à la sortie nord de la ville des Haractas, et qui est restée fermée. Pis, elle subit des détériorations. Les vitres de la porte d'entrée ont volé en éclats. Pourtant l'érection de cette structure devait servir à couvrir les besoins des riverains en matière de soins. Si rien n'est entrepris pour sauver la bâtisse, il y a risque que fenêtres et portes soient emportées par les cambrioleurs. Par ailleurs, le DAT (dispensaire antituberculeux), situé en plein centre-ville, mérite d'être réhabilité d'autant qu'il a subi des dégâts, suite à l'explosion d'une bombe en 1995. Lors de la dernière session de l'APW, il a été question de doter l'hôpital Mohamed Boudiaf d'un scanner, et ce, pour éviter de lents et coûteux déplacements aux patients, aux CHU de Constantine, de Batna ou Annaba. Rappelons enfin que pour assurer la couverture sanitaire de la wilaya, il existe 6 hôpitaux, ` 13 polycliniques, 23 centres de soins et 95 salles de soins, disseminés à travers les 29 communes. Mais parmi les salles de soins, il y en a qui sont fermées ou qui attendent d'être rénovées. Concernant le secteur sanitaire de Meskiana, il a été procédé à l'installation d'un incinérateur, ce qui permettra immanquablement de réduire les risques de contamination dus aux déchets de l'hôpital... Enfin, redisons-le, la wilaya souffre d'un manque de spécialistes. Situation qui pousse de nombreux patients à requérir les services des cliniques privées.