A chaque fois que les enfants doivent se faire vacciner, c'est la panique pour les parents des quartiers des Pins-Maritimes, de Tamaris et des Bananiers, situés dans la commune de Mohammadia. Cette opération n'est effectuée que dans le centre de santé des Pins Maritimes. Auparavant, les enfants pouvaient être vaccinés aussi au centre de santé de Tamaris, mais depuis quelques mois, tous les vaccins sont assurés exclusivement par la structure sise aux « Pins ». Les vaccins n'étant assurés que durant deux jours par semaine, c'est toute une foule qui se met en attente. Une queue interminable se forme les jours de vaccination dans les salles d'attente. En plus des désagréments causés pour les enfants en l'absence de commodités leur permettant d'être changés ou alimentés à l'aise du fait des longues heures d'attente à l'intérieur de ces établissements, les parents sont obligés de s'absenter toute une journée de leur travail pour pouvoir faire vacciner leurs enfants. « C'est tout simplement inadmissible. Je suis obligée de m'absenter toute une journée pour une opération qui est censée se faire en moins d'une heure », explique Farida, rencontrée à la salle d'attente de ce centre de santé. Des parents ont déjà eu recours aux services des cliniques privées, en vain. « Ce sont les mêmes conditions d'accueil, les mêmes heures d'attente et en sus une facture de 2000 DA pour un vaccin contre la HBV ». Doter les nouvelles cités de centres de soins relève donc de la première nécessité.