D'après les habitants, le problème principal reste celui de la dégradation de la route qui mène de Mouzaïa vers H'tatba. «La route s'est dégradée il y a quelques mois ; après avoir été goudronnée il y a 2 ans seulement, elle est ponctuée d'excavations. Ces dernières se remplissent d'eau de pluie, notamment en hiver», confient-ils. Par ailleurs, le quartier est dépourvu de moyens de transport. Les écoliers doivent marcher sur environ 3 km pour rejoindre leur établissement scolaire Boukteb Abdelkader. L'école en question se trouve au niveau la route principale (Mozaïa-H'tatba). Cette situation crée beaucoup de désagréments pour les élèves et leurs parents qui sont rongés par l'inquiétude. Selon les parents d'élèves, «nos enfants souffrent beaucoup de la navette. Pour régler ce problème, nous nous sommes rassemblés à maintes reprises devant le siège de l'APC de Mouzaïa, mais en vain. Notre inquiétude persiste. Notre doléance ayant trait à la réalisation d'une école est restée sans suite. Les responsables de l'APC n'ont pas tenu leurs promesses», assurent-ils. En outre, le haouch connaît des chutes de tension électrique. D'après des témoignages, la ferme n'est pas raccordée au réseau du gaz de ville et les habitants ont recours aux bouteilles de gaz butane. Ils disent avoir réclamé plusieurs fois le raccordement de leurs maisons au réseau, mais leur demande est restée sans suite.