Dans une lettre adressée au ministre de l'Habitat, les résidants de Diar Zitoune, un quartier de la ville de Azzaba, et par le biais de quatre de leurs représentants, ont accusé l'APC de n'avoir pas tenu ses engagements concernant la distribution des 170 logements destinés à la résorption de l'habitat précaire (RHP), en ces termes : « Après l'annulation du programme de 200 logements ruraux, le P/APC est venu et nous a promis de nous inscrire dans le cadre du programme du RHP ; puis, on est venus sur instruction du maire porter nos noms sur un registre pour en bénéficier, mais depuis l'inauguration, il y a six mois, des 170 logements RHP, on en est encore à attendre et à vivre dans des conditions insoutenables. » En conclusion, les signataires demandent l'intervention du ministre pour mettre fin à cette situation. Contacté, le P/APC de Azzaba, tout en reconnaissant avoir porté les noms sur un registre, tiendra cependant à déclarer ceci : « Il faut d'abord préciser que le projet RHP est toujours en cours et que les habitants de Diar Ezzitoune devront obligatoirement quitter leurs gourbis. C'est là une volonté certaine des pouvoirs publics. Néanmoins, nous devons d'abord assainir les listes et tous ceux qui ont bénéficié d'une aide dans le cadre du logement rural doivent au préalable se désister de cet apport pour prétendre bénéficier d'un logement, soit dans le cadre du RHP ou dans le social car en plus de ces 170 logements RHP, Azzaba réceptionnera d'ici le mois de juin prochain 800 logements sociaux donc, ce n'est là qu'une question de temps. »