Parents d'élèves de l'école du 24 Février 1956 et nombre de comités des cités du Chahid Meghraoui et Houssne El Djiouar, au centre-ville de Chlef, continuent de s'opposer à la réalisation d'un projet de logements LSP sur le terrain situé en face de l'établissement et sur lequel a été érigé l'accès principal des élèves et enseignants après la fermeture de celui donnant sur une route à grande circulation. De plus, ce terrain est considéré comme une pré-cour de l'école et l'unique espace public au milieu d'une importante cité d'habitations composée de 350 logements sociaux. « C'est le seul endroit où nos enfants peuvent se rencontrer et jouer sans risque car l'établissement est entouré par un autre chantier de réalisation de logements ADL et deux voies de circulation très fréquentées par les automobilistes. Après nos requêtes sur les dangers que font courir les travaux à nos élèves, les services techniques n'ont pas trouvé mieux que de proposer l'ouverture d'un autres accès sur l'une des routes citées. Nous avons aussi porté à leur connaissance que le lieu est quasiment indispensable en cas de séisme et qu'il ne peut être, à la limite, transformé que comme aire de jeux de type Mateco pour les jeunes de la cité. Or, nos doléances n'ont pas été prises en considération et l'on persiste à maintenir coûte que coûte l'opération projetée sur le site en question », indiquent avec amertume les représentants de l'association des parents d'élèves et des comités de quartiers. Toujours est-il que ces derniers sont déterminés à utiliser toutes les voies de recours possibles pour délocaliser le projet et préserver la vocation principale de ce terrain. « Que les choses soient claires : nous n'avons rien contre la réalisation de logements LSP, mais ce qui est primordial pour nous en tant qu'habitants et parents d'élèves, c'est la sécurité de nos enfants et l'amélioration de notre cadre de vie. Nous sollicitons encore une fois les autorités concernées pour se pencher sur ce dossier délicat qui concerne un effectif de 410 élèves », précisent-ils. Contacté à ce sujet, le directeur de l'Education de la wilaya nous a fait savoir que le choix du terrain, sujet à contestation, a été décidé par les directions techniques concernées, conformément au plan d'aménagement et d'urbanisme de la ville de Chlef. « Pour permettre aux élèves de contourner le chantier, celles-ci ont prévu de changer l'entrée de l'école par le côté nord de la cour actuelle, qui est à mon avis suffisante pour accueillir les enfants scolarisés », souligne-t-il.