Des bandes de délinquants sévissent aux abords des établissements scolaires du 2e et 3e palier. Couteau à cran d'arrêt en main, exhibé devant tous y compris les parents d'élèves et les enseignants, ils ne se cachent plus pour agresser leurs jeunes victimes. Sous la menace d'armes blanches, dont des bombes lacrymogènes, ils détroussent tout élève ayant un portable, MP3 et autres. Matin et soir, à l'entrée comme à chaque sortie de cours, filles et garçons scolarisés appréhendent ces mauvaises rencontres devenues quasi quotidiennes. Aux CEM du 8 Mai 1945, Safsaf, Souidani Boudjemaâ, Georges Isaac, etc. pour ne citer que ceux-là, plusieurs élèves ont été victimes d'agressions et de racket. Les plaintes s'entassent dans les commissariats territorialement compétents, mais elles ne semblent pas décourager ces dangereux criminels qui donnent l'impression d'être informés du moindre mouvement des services de police.