La CAN, version Angola, s'est terminée hier par la victoire de la formation égyptienne qui a pris le meilleur sur l'équipe du Ghana grâce à un but de son joueur fétiche, Geddo, qui a trouvé le chemin des filets dans les dernières minutes de la rencontre. Par cette victoire, l'Egypte remporte la Coupe d'Afrique des nations pour la troisième fois d'affilée. L'attaquant égyptien est, du même coup, sacré meilleur buteur du tournoi avec cinq réalisations. Avec ce titre, le 7e de leur histoire, les Pharaons entrent dans la légende en devenant la première équipe africaine à remporter trois fois de suite le trophée continental. Le Ghana, qui attendait un nouveau sacre depuis 1982 et qui a dominé une bonne partie de la finale, échoue une nouvelle fois après avoir été sorti en demi-finale, il y a deux ans, lors de la CAN 2008 organisée sur son propre sol. Cette défaite est vraiment cruelle pour les Ghanéens qui ne méritaient certainement pas de perdre. Ce sont bien eux qui se sont montrés les plus entreprenants. Mais le réalisme et l'expérience des Egyptiens ont fait la différence. Il faut tout de même noter que l'équipe du Nil n'a pas fourni un grand match puisqu'elle a subi le poids de la rencontre durant toute la partie. Les Ghanéens ont fait le jeu, ils se sont créé le plus grand nombre d'occasions de but et ont été supérieurs techniquement. Il est vrai aussi que les Ghanéens n'ont pas été percutants devant les buts adverses où le gardien El Haddary n'a pas été mis à rude épreuve. Le but égyptien est venu au moment où l'on s'y attendait le moins puisque les Ghanéens semblaient tenir leur match en main. Mais un contre dangereux a permis l'ouverture du score pour les Pharaons. Tout juste entré en jeu, Geddo s'infiltre dans la surface ghanéenne après une remise de Zidan et enroule magnifiquement sa frappe de l'intérieur du pied droit. Le ballon finit sa course dans le petit filet opposé. Les Ghanéens sont groggy et n'ont plus aucune force pour revenir au score. Fin d'une compétition qui a été marquée par un attentat meurtrier et un arbitrage scandaleux qui ont terni l'image de la structure de Issa Hayatou.