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L'université prescrit l'activité physique
Publié dans El Watan le 30 - 12 - 2015

Depuis le mois de septembre et la rentrée solennelle, une multitude de colloques et de journées d'études ont ponctué le rythme de la communauté universitaire, répartie sur trois campus (Constantine 1, 2 et 3). Chacune de ces universités a exécuté un programme d'activité venu en appui au cursus universitaire, ciblant un large éventail de filières scientifiques, littéraires, humaines. Pas seulement. Même les disciplines sportives ont eu voix au chapitre.
Pourquoi pas, puisque l'activité sportive est devenue une spécialité dans l'enseignement supérieur, incarné par l'Institut des sciences et techniques des activités physiques et sportives (ISTAPS), implanté sur le site de l'université Constantine 2, à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Ne dit-on pas «un esprit sain dans un corps sain»? L'adage a été testé par l'université Constantine 2 via l'organisation, les 2 et 3 décembre, du le premier colloque sur «Les défis du sport moderne et ses impacts socioéconomiques et culturels». La dernière manifestation pédagogique du premier trimestre a été consacrée aux rouages du corps et ses capacités physiques.
Habitué à apporter sa contribution concernant le sujet, le professeur Belhocine Mourad, de l'université d'Alger, a évoqué la réalité algérienne en deux points corrélatifs, à savoir la santé et le sport. Le rôle du médecin du sport est prépondérant dans le parcours de tout sportif. «Le médecin du sport a pour rôle également d'éduquer les sportifs en matière de santé pour qu'ils apprennent à mieux connaître leur corps, à le préparer à l'effort par des échauffements adaptés, à assouplir les articulations sans les léser, à renforcer la musculature sans excès, à affiner la coordination gestuelle, à manger de façon variée et suffisante», a déclaré le Pr Belhocine.
L'état des lieux de la santé et du sport dans notre pays n'a pas échappé au communicant, qui en a fait le pivot de son intervention, d'autant que l'émergence de pathologies chroniques non transmissibles (maladies cardiovasculaires, cancers, affections respiratoires chroniques et diabète) a renversé la mission initiale de la médecine du sport en Algérie qui, «à l'instar des autres pays du monde a élargi son champ d'intervention à ces maladies.
Le médecin du sport s'est donc vu attribuer la lourde charge d'utiliser les effets de l'activité physique pour améliorer la santé des malades atteints de pathologies chroniques ou présentant des manifestations psychosomatiques liées au stress. Toutes ces fonctions ne peuvent être réalisées avec qualité que si le médecin reçoit une formation spécifique, englobant tous les aspects qui concernent l'effort physique et la santé».
Les sciences et leur influence
La technologie fait actuellement partie intégrante de notre société. Elle prend davantage de place dans notre quotidien. Elle est présente partout : dans les communications, l'informatique, les médias, les industries, la médecine… et également dans le sport. L'évolution technologique de par le monde s'est fortement répercutée sur le domaine sportif. La recherche technologique est venue s'immiscer dans l'activité sportive, notamment professionnelle, à telle enseigne que ces dernières années, de nombreux sports ont été touchés par une innovation créant parfois la polémique.
A l'exemple des combinaisons de natation composées de polyuréthanne, permettant de réaliser des temps exceptionnels et de battre de nouveaux records. Idem pour des équipements de ski ou de course pour certains athlètes handicapés. «On vit dans une société où l'on recherche la nouveauté, la perfection, la performance comme dans le sport. La technologie devient un outil de la performance. Le sport moderne reflète également notre société capitaliste. C'est paradoxal, mais le sport actuel a pour objectif de former une élite productive de performances où les moins doués sont évincés.
La technologie sportive fait vivre, mais subit également ce phénomène», a soutenu le Pr Belhocine. L'apport des sciences et leurs influences sur le sport de haut niveau était le sujet d'intervention du professeur Merzouk Abdellah de l'université d'Amiens (France). Pour le conférencier, «la technologie a fait évoluer la qualité des matériaux utilisés dans le sport, ainsi que la sécurité de la pratique sportive tout en optimisant les performances».
La réathlétisation de certains cas pathologiques s'inscrit désormais en préalable dans quelques prises en charge. Les avancées scientifiques viennent à point nommé combiner des activités physiques aux traitements médicamenteux pour le bien-être du malade. Toutefois, l'activité physique ne peut en aucun cas se pratiquer loin des prescriptions médicales ou du suivi d'un professionnel.
C'est à cette conclusion que le professeur Hacène Mehdioui, du service de physiologie du CHU, est arrivé. Selon lui, l'activité physique doit être «adaptée» pour une utilisation optimale et saine des capacités. Intervenant sur le thème «La promotion de l'activité physique adaptée, mais avec quels préalables ?», le conférencier a souligné que «l'activité physique, en tant que traitement complémentaire non médicamenteux, a prouvé son efficacité dans la préservation de la santé». Mais ce «remède» n'est qu'un maillon d'une chaîne, plutôt d'un triptyque : médicaments, alimentation saine et activité physique adaptée.


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