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Société : Les jeunes rêvent d'un avenir meilleur
Publié dans El Watan le 02 - 02 - 2010

Confrontés à un cumul de difficultés liées notamment à l'inexistence d'association pouvant les encadrer, ces jeunes, diplômés ou non, lassés d'arpenter les rues à longueur de journée sont pris par l'obsession de pouvoir se construire un avenir, ailleurs, à la mesure de leurs rêves.
Les quartiers populeux de la périphérie de la ville offrent aujourd'hui l'image de centres d'exclusion où le mal-vivre, le chômage et d'autres fléaux sociaux ont élu domicile. Les jeunes, aujourd'hui confrontés à un cumul de difficultés liées notamment à l'absence totale des activités culturelles et l'inexistence d'association pouvant encadrer cette jeunesse aux talents avérés, sont refoulés au seuil de la marginalisation. Lassés d'arpenter les rues à longueur de journée, les jeunes que nous avons rencontrés entretiennent avec véhémence le rêve de s'expatrier. « Je tenterai ma chance comme ils l'ont fait avant moi mes copains. J'ai 24 ans, financièrement, je dépends toujours de mes parents », confie Karim. C'est dire qu'aucun souffle d'espoir ne se dessine à l'horizon pour cette jeunesse dont le seul rêve est de traverser la mer quitte à y laisser la vie. Les jeunes, englués dans le chômage et l'ennui désirent vivement émigrer vers d'autres cieux, glorifiés par ceux qui ont réussi leur péripétie, pour ne pas voir leurs rêves s'estomper.
La majorité de jeunes que nous avons entretenus, même s'ils excluent le fait de partir à bord d'embarcations de fortune vers un destin inconnu, ambitionnent de quitter le pays légalement par le biais de mariage avec des étrangères. « Là-bas, le salaire que je gagnerais me permettra d'atteindre ma plénitude à tout point de vue : culture, loisirs, vie décente… », ajoute Samir. L'obsession de ces jeunes, diplômés ou non, n'est donc pas de trouver un emploi seulement, mais de pouvoir se construire un avenir, ailleurs, à la mesure de leurs rêves.
Actions bloquées
D'après eux, ce sont des possibilités réservées à une minorité. Ils s'accordent tous à dire que la corruption, le favoritisme, les passe-droits sont les seuls critères qui peuvent leur offrir de telles alternatives. « Personne ne tient compte des compétences et des diplômes. Tout marche au piston. Si tu n'as pas des relations solides, ce sera peine perdue que de postuler à un emploi. D'ailleurs si tu te présentes pour un emploi et même si tu remplis toutes les conditions requises, on te pose la question fatidique. Avez-vous une expérience ? Comment acquérir une expérience si tu n'as jamais travaillé », proteste Amine Kemmel qui, jusque-là, écoutait les différentes réactions sans rien dire, évoque l'image totalement fausse que ses copains se font du rêve européen.
« De quelles possibilités parles-tu ? De ces locaux commerciaux construits il y a deux ans et qui sont complètement abandonnés ? Tu as vu dans quel état ils sont ? Qu'est-ce qu'ils attendent pour les distribuer aux postulants éligibles ? », désapprouve Amine. A quand la possibilité pour eux d'avoir un travail, un logement, se marier avoir des enfants avoir tout simplement une vie normale, autant de soucis qui les tourmentent. Il est utile de souligner aussi que le contexte socio-cultuel dans lequel évoluent ces jeunes n'est pas en mesure de répondre à leurs besoins et leurs aspirations. Les différentes initiatives entreprises par des groupes de jeunes, organisés en association ou comité de quartier, en vue de participer effectivement au développement de leur ville, ont vu leurs actions bloquées par l'absence de concertation et de communication.
Ce qui laisse à croire que les autorités locales n'ont ni les réponses appropriées aux problèmes de ces jeunes ni même la volonté à les résoudre, alors que l'implication des citoyens dans la vie de leur ville dépend de ce qu'ils souhaitent et non de ce qui sera décidé pour eux.


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