Ils vivent à Paris, dans la banlieue ou à Montpellier, ils iront, ce week-end, au Maghreb des livres… Salim, 19 ans, Paris. Jeune écrivain à ses heures perdues, cet étudiant en littérature française, s'y rendra pour la première fois. « Je trouve le concept intéressant. Côtoyer des hommes de lettres et échanger quelques mots avec mes auteurs préférés (Mati, Zaoui…) est une ozccasion qui ne s'offre pas tous les jours ! » Myriam, enseignante d'origine tunisienne installée à Paris, espère y découvrir les nouveaux auteurs tunisiens tels que Wahiba Khiari, et replonger un peu dans ses racines sans oublier celles des voisins (Algérie, Maroc…). Samia, gérante d'un hôtel dans le sud de la France, ne trouve pas le temps de se relaxer en lisant un bon livre, elle fera donc le déplacement à cette occasion. Le Maghreb des livres ayant éveillé sa curiosité, elle a décidé d'aller découvrir les œuvres de « chez elle ». Kaouther, étudiante en linguistique, y était déjà allée l'an dernier, et avait trouvé cette manifestation intéressante. Elle déclare qu'« au-delà de la possibilité d'assister aux débats, on peut y acheter des livres édités par des maisons d'éditions algériennes, difficiles à trouver en France. De plus, les écrivains ont plus de temps à accorder à leurs lecteurs que lors du Salon du livre d'Alger ou de Paris. » Samir, rédacteur en chef d'un webzine, ira quant à lui au salon pour son plaisir personnel, et ce, en tant que simple lecteur et spectateur, même s'il espère bien tomber sur une perle. Nadia, cadre trentenaire, profitera de l'occasion pour se faire dédicacer un roman qu'elle a beaucoup apprécié, tout en essayant d'échanger quelques mots avec Aziz Chouaki, son auteur favori…