Le 5 février 2009, la nouvelle composante fédérale de la FAA, à sa tête le président Belhadjoudja Badreddine, a pris les rênes de la discipline la plus primée en Algérie, soit l'athlétisme. Un bilan, aujourd'hui, serait indicatif de la voie qu'emprunte actuellement notre athlétisme. D'emblée, le président de la FAA a choisi d'abord de nous situer par rapport aux difficultés que sa discipline rencontre. Ainsi, du pôle négatif, il ira à celui du positif, pour marquer la progression du travail et les activités que son équipe réalise. Il précisera, en outre, que toutes les décisions sont prises dans un esprit collégial et la sérénité. Il nous dira à cet effet : « Dans l'optique de notre démarche, nous pouvons énumérer un ensemble de problèmes que rencontre l'athlétisme algérien, notamment celui du financement conjugué à celui de l'éloignement de certaines ligues. Nous restons cependant optimistes, puisque l'athlétisme fait partie intégrante du programme du MJS. » M. Belhadjoudja veut être plus direct et présenter sa fédération sous un angle de transparence. Pour lui, il est préférable de signaler toutes les entraves pour que tout soit clair. Par voie de conséquence, il avoue : « Les divergences de plusieurs responsables dans la gestion, à l'intérieur même de la fédération, ont souvent entraîné un glissement des centres d'intérêt. Par ailleurs, les contraintes financières ont malheureusement provoqué la démotivation d'un certain nombre d'opérateurs. » Dans ce contexte de la transparence, la fédération a favorisé, cette année, la communication et l'information. Côté ligues, la réalité est un peu dure pour lui trouver une solution rapide. On saura que les différents rapports reçus de la part de certaines ligues ont signalé une activité presque en veilleuse. Ce sont surtout celles du Sud qui en pâtissent du manque flagrant de moyens comme celles de Tamanrasset, Tindouf ou Illizi, entre autres, sans compter le facteur éloignement. Pour remédier à ce mal, la FAA a opté pour une approche plus appropriée, celle qui consiste à animer, à organiser et à former localement, en déplaçant les cadres de la fédération vers ces ligues. C'est du moins, dira Belhadjoudja, une solution efficace et rapide qui permettra à la fédération de garder sous « sérum » certaines de nos ligues. Dans le même ordre d'idées, la fédération a procédé au lancement des écoles d'athlétisme à raison de 200 jeunes par ligue. Egalement, la tenue d'un séminaire technique national, qui a regroupé plus de 150 personnes, a permis d'élaborer un nouveau découpage régional qui répond à un équilibre de la pratique de l'athlétisme et qui allégera les dépenses des ligues. En ce qui concerne la partie technique de la FAA, on apprendra qu'il a été réalisé 10 challenges nationaux et 11 championnats nationaux, toutes disciplines confondues. Au plan international, la fédération a répondu à 9 rendez-vous. Parlant des équipes nationales, le président de la fédération nous apprendra que dans un contexte de transition, la fédération s'est portée sur un rajeunissement des effectifs des EN et que les résultats sont jugés modestes d'une manière générale. Aussi, il indiquera que l'encadrement technique a été renforcé par des experts cubains en sprint, haies et lancer. La partie relative à la préparation des EN a été évoquée. Il a été fait mention d'une participation de nos athlètes à 23 stages de préparation en Algérie, 16 à l'étranger et 7 régionaux. Pour donner plus de conditions de préparation, la FAA a installé une commission médicale composée de 5 médecins et 7 kinésithérapeutes. Par ailleurs, un important lot de matériel de musculation a été attribué par le MJS au profit des EN. Egalement, on saura que le terrain du golf a été ré ouvert, pour la préparation hivernale des sélectionnés en cross-country. Enfin, au plan de la formation, le président de la FAA nous indiquera que l7 actions ont été menées dans le cadre de la formation, dont celle en chronométrie électronique, en passant par les stages pour entraîneurs et pour officiels et des journées d'études pour initiateurs.